separateurCreated with Sketch.

Maîtres spirituels (3) : saints fondateurs et réformateurs

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

De Thérèse d’Avila à mère Teresa, « les vrais réformateurs de l’Église ont toujours été des saints » (cardinal Ratzinger).
Dernier article d’une série de trois, tiré du livre de Jacques Gauthier Les maîtres spirituels chrétiens.
 

Thérèse d’Avila et Jean de la Croix

Thérèse d’Avila (1515-1582) est surnommée « la mère des spirituels ». Pédagogue hors pair de l’oraison, la madre témoigne de notre vocation commune à vivre une relation d’amour authentique avec Dieu et les autres. Elle a laissé des écrits enflammés, comme
Le Château intérieur, dans lesquels nous entendons battre son cœur espagnol. Thérèse réformera le Carmel avec un jeune carme, Jean de la Croix. Tous deux sont des mystiques de l’amour, de l’union à Dieu, du mariage spirituel.
 
Jean de la Croix (1542-1591), docteur mystique par excellence, présente clairement les grands éléments de la vie intérieure, ses nuits et ses aurores, ses exigences et ses illusions. Il a laissé des livres lumineux qui fascinent les chercheurs de Dieu et libèrent l’amour au cœur de chacun : La Montée du Carmel, La Nuit obscure,
Le Cantique spirituel et La Vive flamme d’amour. Il a écrit cette parole essentielle : « Au soir de la vie, on t’interrogera sur l’amour ».
 
La renommée de Jean de la Croix dépasse largement les frontières du christianisme. Son message de foi et d’amour s’adresse à tous et s’adapte à toutes les vocations, religieuses ou non. Poète du Christ, rossignol du Carmel, ses poèmes demeurent parmi les plus beaux du patrimoine littéraire mondial. Ses paroles de lumière n’ont pas fini de retentir dans la nuit de notre monde et de nourrir la prière contemplative des chercheurs de Dieu. Elles coulent de source, c’est-à-dire de l’Évangile.
 

François de Sales et l’École française de spiritualité 

La spiritualité de François de Sales (1567-1622) se caractérise par la sainteté accessible à tous, l’Évangile comme règle de vie et l’amour comme unique méthode. Voilà un saint très humain, un maître spirituel de la douceur, qui va simplifier la vie chrétienne par son Introduction à la vie dévote. François sort la sainteté des cloîtres et la lance sur les sentiers du monde. Pour lui, Dieu n’est pas sévère, Il est le Dieu de la joie. Il fonde l’ordre féminin de la Visitation avec Jeanne de Chantal (1572-1641)… Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !