À Padoue, on crie déjà au miracle : un bébé a été inexplicablement guéri d’un cancer du cerveau.
Un miracle ? Grâce à saint Antoine de Padoue ? Même les médecins sont incapables de donner une autre explication devant l’évidence des examens et rapports, répétés à plusieurs reprises avec le même diagnostic : Kairyn, écrit le Gazzettino (12 janvier), est née avec une terrible maladie du cerveau, qui ne lui donnait que peu d’espoir de survie. Du moins semblait-il… jusqu’au 13 juin 2014, quand les choses ont changé. Selon ses parents, grâce justement à l’intercession du saint qu’ils avaient tant invoqué durant cette grossesse difficile.
Un verdict sans appel
Quand Kairyn était encore un fœtus dans l’utérus maternel, sa mère a effectué une première échographie. Terrible verdict : la petite fille a une très vilaine tâche sur la partie droite du visage. Le gynécologue oriente alors les parents vers une collègue spécialiste à Vérone – le père et la mère de Kairyn étant originaires d’un village de cette région. Non seulement ce deuxième examen confirme le diagnostic, mais il révèle un tableau clinique encore plus grave : outre une malformation, une infection est en cours, qui met en danger la vie du bébé, ainsi que celle de la mère.
Le dernier voyage à Bologne
Sur le conseil des deux médecins, rapporte Padova Oggi (12 janvier), le couple se décide à solliciter un nouvel avis, celui d’une spécialiste de Bologne. Mais le délai d’attente est d’au moins deux mois. La grand-mère de la petite fille se confie alors à Dieu dans la prière, se tournant vers le saint thaumaturge réputé pour ses miracles. Peu de temps après, les parents se décident à solliciter un nouveau rendez-vous à Bologne. Cette fois, la réponse du secrétariat est tout autre : une place s’était justement libérée… le 13 juin, jour de la fête de saint Antoine de Padoue.
Le 13 juin fatidique
Rendez-vous est donc fixé le 13 juin ! Sur la route de Bologne, vu la coïncidence avec la fête, la famille, comme le rapporte le Corriere del Veneto du 12 janvier, décide de s’arrêter un instant pour prier le saint de Padoue. À leur arrivée à l’hôpital de Bologne, à la très grande surprise des médecins eux-mêmes, la petite ne présente plus aucun dommage cérébral.
Le récit aux fidèles
Selon La Nuova Venezia (12 janvier), le père Enzo Poiana, recteur de la basilique Saint-Antoine de Padoue, a tenu à raconter l’histoire de la petite fille aux fidèles présents à la messe dominicale, ce jour-là, dans la basilique du saint. Bien entendu, le prêtre a utilisé toutes les précautions possibles car, dans ces cas, l’Église a besoin de procéder à de nombreux contrôles et vérifications avant de parler de miracle. Mais l’atmosphère dans la basilique était d’une intense spiritualité et d’un grand amour pour Antoine, le saint des miracles.
Adaptation de l’espagnol par Élisabeth de Lavigne