Les descentes et perquisitions qui ont eu lieu à Verviers ont attiré l’attention sur cette petite ville wallonne, parfois considérée comme l’un des foyers islamistes de Wallonie.
Verviers s’est réveillée « groggy » ce vendredi, après les événements qu’elle a vécus jeudi, lesquels se sont soldés par deux morts et une arrestation. Selon le parquet fédéral, les forces de l’ordre ont investi un appartement où des djihadistes présumés préparaient un attentat imminent. Ceux-ci ont ouvert le feu sur la police fédérale, qui a riposté. Parallèlement, des perquisitions ont eu lieu dans une dizaine d’endroits en Belgique, notamment à Bruxelles, qui se sont soldées par 13 arrestations.
Il semble que la ville abrite plusieurs jeunes revenus au pays, après avoir combattus en Syrie. C’est le cas de ceux que la police a tenté d’interpeller jeudi soir, selon les informations de la police fédérale. Dans leur appartement de la rue de la Colline, un important stock d’armes et de munitions, mais aussi des faux papiers, d’importantes sommes d’argent et des uniformes de police ont été retrouvés.
Dans l’ancienne cité lainière, devenue aujourd’hui capitale de l’eau de la Région Wallonne, ce tragique événement a remis en lumière la question du vivre ensemble. En effet, plusieurs communautés étrangères se sont implantées à Verviers. Parmi celles-ci, des personnes de confession musulmane. À Verviers, le doyen François-Xavier Jacques reconnaît que : « le vivre ensemble culturel et religieux n’est pas facile. Mais des liens se créent petit à petit, portés par le souhait de certains de lutter contre l’indifférence et le rejet ». Lire la suite sur Infocatho.be