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Pourquoi la Chine offre son aide militaire pour vaincre l’État islamique

Iraqi interim Vice President Ibrahim al-Jafari attends a conference on improving security in Iraq which opened in the Iranian capital 30 November 2004 with Baghdad and Tehran immediately trading recriminations over which side was not doing enough to fight terrorism. With the meeting barely underway, Jafari said he believed Iran had to do more to secure the lengthy border in order to prevent the transit of foreign fighters seeking to join the anti-US insurgency. AFP PHOTO/ATTA KENARE

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Sylvain Dorient - publié le 15/12/14
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Le Chine propose de frapper le prétendu État Islamique avec ses moyens aériens… mais pas sous le commandement américain.
Cela pourrait-il changer l’issue du conflit contre les fanatiques islamistes de Daesh ? Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi vient de proposer de soutenir l’État irakien contre la menace djihadiste. Selon le Financial Times, qui a dévoilé l’information, la rencontre entre Wang Yi et son homologue irakien Ibrahim Jafari a eu lieu à New York lors d’un sommet contre le terrorisme.
 

Des intérêts pétroliers vitaux

Cette proposition rompt avec l’habitude chinoise de « ne pas interférer dans les affaires internes d’autres pays ». Cette proposition a donc surpris jusqu’au sommet de la coalition : « Personne ne s’attendait à ce qu’ils fassent quoi que ce soit avant cette information », a ainsi assuré Barack Obama. L’Empire du Milieu a toutefois des intérêts vitaux dans l’industrie du pétrole irakienne : c’est tout simplement le plus gros investisseur pétrolier du pays. Il perdrait donc des milliards de dollars si le prétendu État Islamique parvenait à s’emparer des champs pétrolifères du pays, selon Newswire. Or, du fait du conflit, la Corporation pétrolifère nationale chinoise a déjà été contrainte d’abandonner ses champs pétroliers en Syrie.

Par ailleurs, la Chine, malgré une croissance en cours de ralentissement, est devenue , d’après le FMI, le premier pays au monde en termes de PIB, avec 17 632 milliards de dollars fin 2014, contre 17 416 milliards pour les États-Unis. Son appétit en ressources énergétiques lui impose une politique extérieure plus volontaire. Et elle en a les moyens : la Chine dispose du second budget militaire au monde, malgré une part de PIB destinée à cette dépense relativement réduite : 2,2 % contre 4,7 % pour les États-Unis… et 2,5 % pour la France. 

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