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Ebola : plus de 14 000 personnes infectées

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Sylvain Dorient - publié le 19/11/14
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Selon l’OMS, 14 098 personnes auraient été infectées par le virus à ce jour, dont 5 000 seraient mortes. L’épidémie se développe en tâche d’huile, sans toutefois atteindre le développement exponentiel redouté par les médecins.
En octobre, le Mali était à son tour touché par la maladie. La Mauritanie voisine a aussitôt renforcé son contrôle aux frontières. Pour l’heure, le virus apparu en Guinée en mars se propage principalement au Sierra Leone et au Liberia. 
 
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne plus enterrer les morts traditionnellement lorsque ceux-ci ont succombé à Ebola. Dans ces pays d’Afrique Occidentale, il est de coutume que la famille du défunt touche le mort aux cours des rites religieux qui entourent son inhumation. Cette habitude culturelle participe à la diffusion du virus, qui peut se transmettre même après la mort de son hôte.
 
Le nombre de décès a dépassé le millier en août et a atteint les 4 500 morts à la mi-octobre. Avec 1 000 nouveaux cas, la courbe continue de s’accroître, mais sans prendre une forme exponentielle. Au mois d’octobre, le Centre gouvernemental américain du contrôle des maladies tablait sur 1,4 million de personnes infectées dans le monde au mois de janvier 2015. Les 1 000 nouveaux décès recensés depuis le mois d’octobre ne suffisent pas à parler d’évolution exponentielle. Sauf accroissement brutal et dramatique de la maladie, les prévisions du Centre américain ne se vérifieront pas.
 
Le virus Ebola est redoutable parce qu’il peut se transmettre via tous les fluides corporels. Une simple goutte de sueur peut suffire ! Par ailleurs, il s’agit d’une maladie qui laisse peu de chance à ses victimes, avec un taux de rémission dramatiquement bas. Mais il y a aussi de bonne nouvelles ! Pour commencer, grâce au travail de Médecins sans frontières, de nombreuses victimes ont été guéries et le taux de mortalité au 17 juillet n’était plus que de 61 %, contre 90 % au début de l’épidémie.

Par ailleurs, la maladie n’est pas très contagieuse quand elle est encore en cours d’incubation. Or les premiers symptômes sérieux alitent rapidement le malade, ce qui limite les contacts. Enfin, le risque de voir le virus muter et contaminer ses victimes par la voie des airs semble limité. Le docteur Schaffner note dans Scientificamerican que les virus similaires à Ebola en sont incapables et que l’on n’a jamais constaté ce type de mutation à l’état naturel.

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