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Lux Aeterna, pour que la musique sacrée éclaire nos églises éternellement

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La rédaction d'Aleteia - publié le 20/10/14
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Replacer les pièces de musique sacrée au sein de la liturgie pour laquelle elles ont été composées. Tel est le projet dans lequel s’est lancé l’Ensemble Lux Aeterna.

C’est en voyageant que l’idée de Lux Aeterna est venue à l’esprit de Filipe Joaquim. Cet amateur de musique a fait l’expérience personnelle de l’impact sur la liturgie d’un bel accompagnement musical. Mais Haendel, Pergolèse, Mozart, Pachelbel et leurs nombreuses pièces musicales classiques, pensées pour accompagner les messes et les offices religieux sont aujourd’hui essentiellement jouées dans des salles de concert.

L’Ensemble Lux Aeterna entend permettre aux fidèles de se réapproprier ces œuvres à travers le cadre pour lequel elles ont été pensées. En 2014, Joaquim réunit dix jeunes talents autour de la paroisse Saint Maurice, dans le Val de Marne. Ils ont entre 24 et 40 ans et sortent des premiers rangs des conservatoires français. Au poste de contre-ténor, Antoine Le Roux, la trentaine, qui s’est consacré à une carrière de soliste après des études de droit notarial. Marthe Davost est soprano : cette jeune femme de 24 ans est entrée au conservatoire national de Paris après avoir enchaîné les master class de grands noms de la musique à l’école de la cathédrale Notre-Dame. L’orgue est tenu par Vincent Laissy, jeune compositeur de renom qui s’est récemment illustré avec un Salve Regina au profit du monastère de la Garde. Aujourd’hui, ils sont dix musiciens, qu’ont rejoint plusieurs paroissiens. La première œuvre de musique sacrée replacée en contexte liturgique est donnée dans l’église Saint Maurice en avril 2014, à l’occasion de la semaine sainte : c’est l’Office des Ténèbres, incluant notamment les Ténèbres de Couperin et le Miserere d’Allegri.

Pari réussi : le 15 septembre, jour de Notre Dame des Sept Douleurs, l’Ensemble se produit une seconde fois en donnant le Stabat Mater de Pergolèse, ce poème lu ou chanté avant l’Évangile. Le chœur interprète la composition de Pergolèse pendant une messe dite en soutien aux chrétiens d’Irak. Plus de 150 fidèles se sont rassemblés dans l’église Saint Maurice, attirés par la beauté liturgique du chant et solidaires de leurs frères d’Irak. Lux Aeterna a permis à son audience de contribuer au financement d’un programme de catéchèse dans l’exil en partenariat avec l’Aide à l’Église en Détresse. Porté par l’évêque chaldéen de Beyrouth, Mgr Michel Kassarji, ce programme veut combattre la détresse spirituelle qui se cache souvent derrière l’exil et la pauvreté matérielle des réfugiés, et leur redonner l’espérance de la foi.

Culture, spiritualité, solidarité : l’essai était transformé. Et à présent ? Le projet de Lux Aeterna, largement confirmé dans son intuition de départ, veut grandir. La prochaine étape est de se doter d’une structure associative pour stabiliser le chœur dans des activités que le directeur artistique, Filipe Joaquim, espère toujours plus nombreuses. Lux Aeterna a vocation à agréger sponsors, musiciens et instrumentistes tous horizons, pour donner à de plus en plus de paroisses l’opportunité de goûter au chant sacré dans la liturgie.
Une deuxième saison 2015 est en tous cas en préparation, avec, au programme, une nouvelle édition de l’Office des Ténèbres, et l’interprétation d’un Office des Vêpres avec Mozart et Haendel. Avis aux amateurs – et aux professionnels…

Découvrir le site de l’ensemble Lux aeterna

 

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