D’autres tragédies ont chassé de l’actualité le rapt de plus de 200 lycéennes par les islamistes de Boko Haram au Nigéria. Cinq mois et toujours aucune nouvelle…Prions pour elles et pour les milliers d’esclaves des djihadistes !
ll y a cinq mois, le 14 avril, des hommes armés investissaient le lycée de jeunes filles de Chibok, dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria où sévit le groupe islamiste Boko Haram. Sous la menace, ils contraignirent 276 lycéennes, chrétiennes pour la plupart, à monter dans des camions, avant de disparaître dans l’épaisse végétation de cette région. Plusieurs dizaines d’adolescentes ont réussi à s’enfuir sur le moment ou par la suite, mais 219 jeunes filles, âgées de 12 à 17 ans, sont toujours portées disparues, et leurs familles demeurent sans nouvelles d’elles.
Une actualité tragique chassant l’autre, l’hashtag #BringBackOurGirls se raréfie, comme le remarque Daniel Hamiche (Observatoire de la christianophobie) ne relâchons pas notre mobilisation et notre prière (Hozana). La mobilisation internationale s’est essoufflée. L’impuissance et l’incurie du gouvernement nigérian qui a annoncé à plusieurs reprises les avoir localisées et oeuvrer à leur libération prochaine n’ont fait qu’accroître la déception et le désespoir des familles. Les jeunes filles ont vraisemblablement été dispersées dans le Nord du Nigéria et dans les pays frontaliers, et vendues ou mariées de force à des djihadistes de Boko Haram pour leur servir d’esclaves sexuelles selon une pratique qui sévit hélas aussi dans le « Califat », le prétendu Etat islamique en Irak et au Levant qui détient deux à trois mille femmes et jeunes filles Yézidis et chrétiennes en Syrie et en Irak. «Ces prisonnières de l’Etat islamique (EI) sont traitées comme des esclaves», a rapporté mardi dernier le Middle East Media Research Institute (MEMRI). Même des fillettes ne sont pas épargnées.(Le Matin)
Ne les oublions pas dans nos pensées et nos prières, elles et leurs familles, alors qu’elles sont plongées dans un enfer dont on ne voit pas l’issue. Confions-les tout particulièrement à la Vierge Marie en ce jour où nous faisons mémoire de Notre-Dame des Douleurs.