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Nouveau crash aérien : la série noire continue

Habitantes de Mali saludan a militares franceses en Bamako (norte de Mali), 15 de enero de 2013

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Philippe Oswald - publié le 24/07/14
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116 personnes dont une cinquantaine de Français étaient à bord de l’avion Swiftair, affrété par la compagnie Air Algérie qui s’est écrasé dans le désert malien la nuit dernière.
(Soldats français au Mali : un détachement militaire vient d’être envoyé dans la zone du crash où l’épave de l’avion vient d’être repérée 24h après sa disparition)

Nouveau deuil pour la communauté internationale, tout particulièrement pour la France. 51 Français étaient à bord du MD83 de la Swiftair affrété par Air Algérie qui s’est écrasé dans le désert malien ce 24 juillet peu avant 4h du matin (heure française).  Les sept membres d’équipage étaient espagnols. Ce nouveau crash survenu environ 50 minutes après le décollage de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, à destination d’Alger, pose à nouveau la question de la sécurité aérienne. 

Si l’hypothèse météorologique ou/et technique semble pour l’instant privilégiée, la zone survolée est comme l’Ukraine, une zone de guerre : au Mali, une intervention militaire internationale est toujours en cours, contre des groupes armés jihadistes.  Pour le criminologue Alain Bauer, «le contexte de la météo difficile dans le secteur traversé par l’avion rend l’hypothèse de l’accident la plus plausible». Mais il pointe du doigt les contrôles de sécurité parfois poreux de l’aéroport de Ouagadougou. » (Le Figaro)

« L’avion n’était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l’équipage de se dérouter à cause d’une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako, a ajouté une source algérienne. Le signal a été perdu après le changement de cap » rapporte Le HuffPost (avec AFP).
« Aucune piste n’est privilégiée pour expliquer ce crash. Le ministre des transports burkinabé a indiqué que le pilote de l’appareil avait demandé à modifier sa route en raison d’une tempête » rapporte Le Nouvel Observateur. L’épave de l’avion a été repérée par les forces françaises stationnées au Mali  dans le nord du pays «  dans une zone désertique très difficile d’accès. L’impossibilité pour les secours spartiates des équipes médicales de Gao d’accéder à la zone rend tout secours dans la journée très hypothétique. »

Selon des sources aéroportuaires à Ouagadougou, parmi les passagers du vol AH5017, se trouvaient deux fonctionnaires européens de nationalité française en poste dans la capitale burkinabè et Mariela Castro, nièce de Fidel Castro, ancien chef d’État cubain, rapporte Jeune Afrique.

Après le crash du vol MH17 de la compagnie Malaysia Airline en Ukraine, presque certainement atteint par un missile, et celui à Taïwan du vol GE22 de la compagnie TransAsia (où deux jeunes Françaises ont trouvé la mort), c’est une série noire en seulement sept jours pour le transport aérien. « 2014 sera une année noire pour le transport aérien avec déjà plus de 730 décès contre 210 en 2013. La multiplication des crashs ces derniers jours, ne doit pas faire oublier que l’avion reste le moyen de transport le plus sûr au monde, avec un accident pour 2,4 millions de vols en 2013 » relativise Le Figaro.

NB. Le ministère des Affaires étrangères a mis en place un numéro d’urgence :  + 33 1 43 17 56 46.
Dernière nouvelle (aube du 25/07) : L’épave "désintégrée" a été retrouvée dans le nord du Mali dans la région de Gossi "à proximité de la frontière du Burkina Faso", selon le communiqué de la présidence française.  Un détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser la zone.
 
 
 

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