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Les religieux du front 14-18 sortent de l’oubli

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Blog Jeunes Cathos - publié le 14/07/14
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Durant la “grande guerre”, de nombreux jeunes séminaristes, novices et prêtres ont été mobilisés. Le blog Jeunes Cathos revient sur ce sujet, alors que commence la commémoration des 100 ans du premier conflit mondial.
Le 7 novembre, François Hollande lançait les commémorations pour le centenaire de la première guerre mondiale. Durant cette guerre, de nombreux jeunes séminaristes, novices et prêtres ont été mobilisés. Comme aumônier mais aussi comme simple soldat. Pour éclairer cette contribution, le diocèse aux armées a créé le comité Grand Guerre. Via des colloques et expositions il inscrira dans les commémorations officielles le rôle des religieux dans cette terrible épreuve.

La réconciliation entre l’Église et la République
Depuis 1889, être religieux ou séminariste n’exemptait plus du service militaire. L’historien Xavier Boniface (1) estime à près de 30 000 ceux qui ont été mobilisés comme combattants (19 000 prêtres, 7000 novices ou religieux et 4000 séminaristes). Il y a eu aussi entre 800 et 1000 aumôniers. Sans compter les nombreuses religieuses dans les hôpitaux à l’arrière.
Les chiffres étaient importants pour un pays marqué par plusieurs années d’anticléricalisme et par la législation de séparation de l’Église et de l’État qui, de 1901 à 1905, s’était traduite notamment par l’expulsion des congrégations à l’étranger. « La présence des prêtres et religieux catholiques dans la Grande Guerre a symbolisé ce qu’on appelait à l’époque ‘‘l’union sacrée’’,c’est-à-dire la réconciliation entre l’Église et la République laïque, souligne Xavier Boniface. Les membres du clergé et les congréganistes se sont mobilisés dès le début de la guerre, les seconds revenant en France pour répondre à l’appel aux armes, qui s’imposait à eux. Le sens du sacrifice des uns et des autres leur a vite conféré une légitimité auprès de la troupe. »

« Face à la mort, de nombreux poilus retrouvent la dimension religieuse et la foi dans les tranchées », explique Mgr Ravel. L’aumônier militaire est à la fois celui à qui on se confesse ou on se confie et celui qui administre les sacrements. Il est d’autant plus estimé que, faisant le plus souvent partie des infirmiers ou brancardiers, il accompagne les unités lors des assauts.

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