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Condamnation de Meriam : Londres s’indigne, Paris se tait

Meriam

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Mathilde Dehestru - publié le 04/06/14
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David Cameron a exigé l’annulation de la sentence de mort pour apostasie de la jeune chrétienne soudanaise.
04/06/2014

Le premier ministre britannique a élevé la voix samedi dernier pour dénoncer la condamnation à mort pour apostasie de la jeune soudanaise de 27 ans  (relire notre article ici). David Cameron s’en est dit « absolument révolté » et a appelé « le gouvernement soudanais à annuler le verdict et à fournir immédiatement le soutien et les soins médicaux adéquats pour elle et ses enfants ». En effet, la jeune femme a accouché mardi dernier de son deuxième enfant, en prison.

Le chef du gouvernement britannique a rappelé au quotidien The Times que « la liberté de religion est un droit de l’homme absolu et fondamental » et n’a pas hésité à affirmer que « la façon dont est traitée [la jeune femme] est barbare et n’a pas sa place dans le monde d’aujourd’hui ». Il a par ailleurs ajouté que « le Royaume-Uni continuera à presser le gouvernement soudanais d’agir ».

Les paroles d’indignation du premier ministre ont été reprises par toute la presse d’Outre-manche (Belfast Telegraph ou The Times). Suite à sa déclaration, le hashtag #MeriamIbrahim a très vite mobilisé la toile anglaise. Alors qu’une rumeur d’une éventuelle libération avait été évoquée, puis niée par les autorités soudanaise dimanche dernier, une manifestation à Londres, organisée par l’audacieuse British Pakistani Association, est prévue vendredi 6 juin prochain devant l’ambassade du Soudan. Le gouvernement britannique avait par ailleurs convoqué le 19 mai dernier le chargé d’affaires soudanais à Londres pour aborder concrètement le cas de cette condamnation injuste.

À l’annonce de la sentence, plusieurs pays avaient condamné fermement la condamnation de la jeune chrétienne qui a refusé d’abjurer sa foi, dont les Pays-Bas, les États-Unis et la France. Mais, contrairement à la Grande-Bretagne qui multiplie les actions, le gouvernement français n’a pas dit un mot depuis sa première déclaration. Sur Twitter, nombreux sont celles et ceux qui demandent à l’Elysée, au Quai d’Orsay ou à Najat Vallaud-Belkacem, de s’exprimer de nouveau en faveur d’une libération rapide de Meriam.

Rejoignez la chaine de prière pour Meriam Ibrahim.

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