Le secrétaire général des Nations Unies a réagi sévèrement aux attaques perpétrées contre des fidèles chrétiens le 28 mai dernier dans une église à Bangui.
01/06/2014
Qui donc arrêtera la montée de la violence en Centrafrique ? Le 28 mai dernier, l’église Notre-Dame de Fatima à Bangui était la cible d’une attaque (lire notre article ici). Selon les forces de l’ordre, une quinzaine de personnes ont été tuées, dont un prêtre. La plupart des victimes étaient des familles réfugiées dans l’église pour échapper aux violences des rues de la capitale centrafricaine.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné fermement ces attaques et a appelé « à la fin immédiate du cycle de violences et de représailles » qui sévit en Centrafrique. Il a encouragé les autorités de transition dans le pays à « faire tout leur possible pour empêcher de nouvelles violences dans la capitale ainsi que dans le reste du pays ». Il appelle à « adopter des mesures concrètes pour garantir que les coupables de ces crimes répondent de leurs actes ».
Cette attaque révèle l’ampleur de la situation catastrophique face à laquelle le pays est confronté, entre conflits interreligieux et coups d’états à répétition. Ce drame intervient après de nouvelles violences à Bangui survenue en début de semaine, au cours desquelles trois jeunes musulmans avaient été brutalement tuées par des membres présumés des anti-Balaka.
Source:Vatican Insider