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Soudan : Ne rien lâcher pour sauver Meriam Ishag, elle vient d’accoucher !

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 28/05/14
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La jeune chrétienne soudanaise, condamnée à mort pour “apostasie”, vient de mettre au monde une petite fille en prison. A vos ordinateurs ou mobiles pour signer les pétitions qui circulent sur le NET !
27/05/2014

La jeune chrétienne mère de famille, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, condamnée à mort par un tribunal islamique, le 15 mai dernier, sous prétexte « d’apostasie », a accouché ce mardi 27 mai d’une petite fille en prison, selon des sources diplomatiques qui indiquent que : « la mère et l’enfant semblent bien se porter » et commentent « Il est cruel de se retrouver dans une telle situation », selon des informations de l’AFP répercutées par divers médias.
 
La jeune chrétienne, née d’un père musulman et déjà mère d’un petit garçon de 20 mois, qui est avec elle en prison, a également été condamnée  à 100 coups de fouet pour « adultère » pour avoir épousé un chrétien, en vertu de l’article 146 du code pénal soudanais qui interdit les conversions sous peine de mort (cf. Aleteia).
 
L’affaire de la jeune chrétienne a soulevé une vague d’indignation dans le monde, et les pétitions se multiplient pour empêcher son exécution. En même temps qu’Amnesty International qui dénonce « une odieuse condamnation » et enregistre  à ce jour plus de 600.000 signatures, l’ACAT (ONG chrétienne contre la torture et la peine de mort) fait circuler la sienne qui regroupe près de 3.000 signatures, à laquelle vous pouvez accédez en cliquant ICI . L’ONG rappelle qu’elle s’oppose « en toutes circonstances et sans exception, quelle que soit la nature du crime », à la peine de mort, qui constitue une violation du droit à la vie.
 
Des centaines de personnes se sont rassemblées lundi soir à Paris, à proximité de l’ambassade du Soudan, pour exprimer leur indignation et exiger la libération de Meriam Ishag.
 
Dans une déclaration conjointe, les églises du Soudan déplorent la condamnation à mort infligée à la jeune chrétienne. Selon le Père Butros Trille Kuku, vice-secrétaire général de la Conférence épiscopale du Soudan, elles dénoncent les fausses accusations portées contre la jeune femmes et demandent aux autorités de Khartoum de revoir la décision de justice et de la remettre en liberté (cf. Fides).
 
 

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