” Lorsque j’ai reçu le baptême, le Seigneur m’a sortie du tombeau “, raconte aujourd’hui celle que l’on donnait pour morte. Ce véritable miracle du baptême est survenu au Chili, en 1957.
27/05/2014
Nous sommes en 1957. Une épidémie de grippe fait des ravages au Chili, tuant des centaines de personnes. A Valdivia, la famille Eschmann Melero a pris les précautions nécessaires pour éviter que leurs deux petites filles courent des risques. Mais María Soledad, un bébé de 45 jours à peine, inquiète sa mère, en refusant de s’allaiter.
57 ans plus tard, c’est Maria Soledad elle-même qui raconte à
Portaluz l’histoire que sa famille lui a transmise de ces jours où maladie, mort et grâce surnaturelle ont abouti à un fait extraordinaire qui allait la marquer à jamais, elle et sa famille: la certitude que Dieu existe et qu’Il nous aime.
Le diagnostic et la condamnation
Elle raconte : peu de temps après son refus de s’alimenter, vomissements, diarrhée et pleurs manifestent une aggravation de l’état du bébé. Sans hésiter, sa mère Alicia l’amène à l’hôpital de Valdivia. Les moyens dont dispose l’hôpital sont précaires, comme le sont alors les traitements pharmacologiques pour venir à bout des effets de la grippe sur la petite…
« On m’hospitalisa deux fois et, lors de la dernière hospitalisation, le médecin dit à ma mère :
« Ramenez votre fille à la maison parce que nous ne pouvons rien pour elle …», relate María Soledad, d’après le récit que lui en a fait sa mère des années plus tard.
Alicia quitte l’hôpital, sa fille dans les bras. Le bébé ne pleure plus, mais est pâle et faible, et petit à petit perd conscience. «
Vers une heure de l’après-midi, ma mère court avec le bébé jusqu’à une pharmacie proche, espérant y trouver une aide. Je ne réagissais pas, j’étais mourante et ils n’ont rien pu faire à la pharmacie ».
L’espoir s’effondre
Accablée par le diagnostic du médecin qui avait condamné la petite fille et voyant que celle-ci ne respirait plus, Alice court, en larmes, chez ses parents. «
sur le chemin, elle s’arrête dans une boutique familiale et avertit frères et oncles que j’étais dans un état grave, et elle m’a portée à la maison dans ses bras. Aussitôt sont arrivées ma grand-mère et ma sœur ».
La maison se remplit de voisins alertés par les pleurs des femmes.
« A un moment, ma mère tombe par terre, évanouie. Aussitôt, les voisins commencent à préparer une table pour me changer et me veiller, me considérant comme morte. Un couple de voisins emmène ma mère dans la chambre, où il y avait une image de la Vierge de Lourdes. Ma mère raconte qu’elle a imploré en sanglotant la Vierge d’intercéder auprès de Dieu, afin que je ne m’en aille pas ».
A la rencontre de Dieu
Brouhaha dans la maison … En proie à une crise nerveuse, Alicia hurle, perdant tout contrôle et les voisins ont décidé de l’emmener à l’hôpital… La petite git sur la table du salon quand entre dans la pièce Sara, sœur de Alicia qui, informée de ce qui arrivait à sa nièce, n’avait en tête qu’une seule certitude dès le premier instant…
Il était près de 14 h, le 25 janvier 1957, quand ma tante me prend sur la table, court à la paroisse Notre Dame du Carmen et frappe à la porte. Le prêtre américain Enrique Angerhaus ouvre et écoute la demande impérative
« Je vous en prie! Vous devez baptiser sur-le-champ ma nièce, elle ne respire plus, elle agonise! » Mon corps, totalement froid, ne donnait pas signe de vie. Alors le prêtre prépare les objets, sort le Saintes Huiles. Les gens qui étaient dans la maison, ont couru derrière ma tante et il y a beaucoup de monde dans l’église »
57 ans plus tard, c’est Maria Soledad elle-même qui raconte à
Portaluz l’histoire que sa famille lui a transmise de ces jours où maladie, mort et grâce surnaturelle ont abouti à un fait extraordinaire qui allait la marquer à jamais, elle et sa famille: la certitude que Dieu existe et qu’Il nous aime.
Le diagnostic et la condamnation
Elle raconte : peu de temps après son refus de s’alimenter, vomissements, diarrhée et pleurs manifestent une aggravation de l’état du bébé. Sans hésiter, sa mère Alicia l’amène à l’hôpital de Valdivia. Les moyens dont dispose l’hôpital sont précaires, comme le sont alors les traitements pharmacologiques pour venir à bout des effets de la grippe sur la petite…
« On m’hospitalisa deux fois et, lors de la dernière hospitalisation, le médecin dit à ma mère :
« Ramenez votre fille à la maison parce que nous ne pouvons rien pour elle …», relate María Soledad, d’après le récit que lui en a fait sa mère des années plus tard.
Alicia quitte l’hôpital, sa fille dans les bras. Le bébé ne pleure plus, mais est pâle et faible, et petit à petit perd conscience. «
Vers une heure de l’après-midi, ma mère court avec le bébé jusqu’à une pharmacie proche, espérant y trouver une aide. Je ne réagissais pas, j’étais mourante et ils n’ont rien pu faire à la pharmacie ».
L’espoir s’effondre
Accablée par le diagnostic du médecin qui avait condamné la petite fille et voyant que celle-ci ne respirait plus, Alice court, en larmes, chez ses parents. «
sur le chemin, elle s’arrête dans une boutique familiale et avertit frères et oncles que j’étais dans un état grave, et elle m’a portée à la maison dans ses bras. Aussitôt sont arrivées ma grand-mère et ma sœur ».
La maison se remplit de voisins alertés par les pleurs des femmes.
« A un moment, ma mère tombe par terre, évanouie. Aussitôt, les voisins commencent à préparer une table pour me changer et me veiller, me considérant comme morte. Un couple de voisins emmène ma mère dans la chambre, où il y avait une image de la Vierge de Lourdes. Ma mère raconte qu’elle a imploré en sanglotant la Vierge d’intercéder auprès de Dieu, afin que je ne m’en aille pas ».
A la rencontre de Dieu
Brouhaha dans la maison … En proie à une crise nerveuse, Alicia hurle, perdant tout contrôle et les voisins ont décidé de l’emmener à l’hôpital… La petite git sur la table du salon quand entre dans la pièce Sara, sœur de Alicia qui, informée de ce qui arrivait à sa nièce, n’avait en tête qu’une seule certitude dès le premier instant…
Il était près de 14 h, le 25 janvier 1957, quand ma tante me prend sur la table, court à la paroisse Notre Dame du Carmen et frappe à la porte. Le prêtre américain Enrique Angerhaus ouvre et écoute la demande impérative
« Je vous en prie! Vous devez baptiser sur-le-champ ma nièce, elle ne respire plus, elle agonise! » Mon corps, totalement froid, ne donnait pas signe de vie. Alors le prêtre prépare les objets, sort le Saintes Huiles. Les gens qui étaient dans la maison, ont couru derrière ma tante et il y a beaucoup de monde dans l’église »
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La vie qui coule dans le sacrement
Comme si c’était hier, Maria explique en détail que, dans un tel moment, ils n’avaient pas pensé aux parrain et marraine, aussi ma tante a demandé à un voisin et une dame qui se trouvait là de tenir ce rôle. Quand le prêtre a posé son doigt pour oindre la petite Maria Soledad avec l’huile sainte, ceux qui se trouvaient là ont été témoins d’un fait extraordinaire :
«
J’ai pris une respiration profonde, puis une autre au moment où, au-dessus des fonds baptismaux, on me versa sur la tête l’eau bénite. Le prêtre, sous le choc comme tous ceux qui étaient présents, m’a soulevée, les bras en l’air, face à l’assemblée, a dit : « Le Seigneur a montré sa miséricorde envers elle et l’a ramenée à la vie ! », témoigne María Soledad.
Ceux qui étaient présents ont été témoins d’un fait qui a marqué la vie de la famille de Maria Soledad et que, aujourd’hui encore, elle se rappelle avec émotion. «
Lorsque j’ai reçu le baptême, le Seigneur m’a sortie du tombeau. Nous en parlons encore avec mes sœurs et je dis que je suis comme Lazare, car le Seigneur m’a sortie du tombeau et je suis revenue à la vie ».
Tout au long de sa vie, María Soledad Eschmann est demeurée ferme dans la foi et membre actif de l’Eglise. Avec son mari et les deux enfants que Dieu lui a confiés, elle vit à Punta Arena, ville méridionale du Chili et est un membre fidèle du Renouveau charismatique. Louer et remercier constituent un acte quotidien de son cœur reconnaissant. «
Dans le baptême, souligne-t-elle pour conclure,
le Seigneur se manifeste avec une puissance d’amour inimaginable » Nul doute qu’elle est un témoin privilégié de cette vérité.
Article traduit de l’édition espagnole par Elisabeth de Lavigne