Son pavillon s’étend sur 400 m2 et a la forme de la coupole de Saint-Pierre, en l’honneur de son concepteur initial, Bramante,mort il y a 500 ans cette année.
La coupole de Saint-Pierre à Rome reproduite tout en livres pour rappeler les plans élaborés, en 1506, par le grand architecte et artiste italien Donato Bramante (1444- 1514), dont c’était le 11 mars dernier le 5ème centenaire de la mort. Voilà comment se présente le pavillon du Vatican, invité d’honneur au XXVIIème salon international du livre de Turin.
Le salon ouvre ses portes le 8 mai et les refermera le 12 mai, au bout de toute une série de débats et initiatives culturelles sur tant de questions à caractère social comme le rapport entre l’économie et la pauvreté, l’urgence des immigrés et des réfugiés et le travail des jeunes, en lien avec le thème central ddu Salon de cette année centré sur "le bien commun", face à la crise morale et culturelle de notre temps.
La maison d’édition du Vatican, ses musées, sa bibliothèque apostolique, la Commission pontificale pour l’archéologie sacrée et le Bureau de philatélie et numismatique, voire même les archives secrètes participeront au Salon , considéré comme le principal événement littéraire italien avec 1200 éditeurs réunis et plus de 300 000 visiteurs attendus.
Conçu par l’architecte italien du Vatican Roberto Pulitani, le pavillon s’étend sur 400 m2. Le Saint-Siège, y expose quelques ouvrages très précieux comme: un « Enfer » de Dante illustré par Sandro Botticelli, des manuscrits du « Chansonnier » de Pétrarque, une œuvre d’Homère, une lettre autographe de Carlo Alberto à Pie IX, des lettres de Cavour à Victor Emmanuel II, et tant d’autres documents sortis tout droit également des archives du Vatican. « Nous avons décidé de montrer que le livre n’est pas seulement ce qui existe maintenant, ce qui fait partie de l’édition et qui se trouve dans les librairies, mais aussi la grande tradition qui est derrière nous », avait expliqué le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, dans un rècent entretien à Radio Vatican.
Pour le cardinal Ravasi, cette présence au salon de Turin va dans le sens de la volonté du Saint-Siège qui souhaite être présent à tous les « niveaux de la communication et du dialogue ».
Pour le directeur éditorial du Salon, M. Ernesto Ferrero, cette participation du Saint-Siège constitue le « couronnement d’une réflexion que le Salon cherchait à promouvoir depuis des années, en s’interrogeant sur la signification actuel de concepts comme le temps et l’histoire, la beauté, la créativité, le moi, l’autre… », rapportait Zenit de son côté.
Au deuxième jour de l’événement, le 10 mai, à 11h00, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin prendra la parole, ainsi que le Père Antonio Spadaro, directeur de « La civiltà cattolica », pour illustrer les récentes publications du Pape François, de son message et de ses émotions, mais aussi de l’effet et des espérances qu’il suscite parmi les croyants et les non-croyants.
Une 27e édition qui s’annonce extrêmement riche et intéressante !