L’argent est « l’anti-Dieu », a rappelé dans son homélie du prédicateur de la Maison pontificale au cours de la célébration de la Passion du Seigneur.18/04/14
L’argent est « l’anti-Dieu », le « grand vieux » qui derrière les coulisses du monde manipule les fils du monde. C’est ce qu’a dit le prédicateur de la Maison pontificale, le capucin Raniero Cantalamessa, dans l’homélie prononcée devant le Pape François au cours de la célébration de Passion du Seigneur, dans la soirée du 18 avril, Vendredi saint, dans la basilique vaticane.
En rappelant la trahison de Judas, qui vend Jésus pour « trente pièces d’argent », le religieux a dénoncé l’idolâtrie de l’argent dont la société est esclave aujourd’hui encore. Une idolâtrie, a-t-il rappelé, qui est à l’origine des phénomènes tels que la drogue, la prostitution, les mafias, la corruption politique, la prolifération des armes, le commerce des organes humains, la crise financière. « La trahison de Jésus – a -t-il souligné – continue dans l’histoire et le "trahi" c’est toujours lui, Jésus ». Qui, toutefois, n’abandonne pas l’homme pécheur mais lui offre le pardon à travers le sacrement de la réconciliation.
En effet,« Jésus sait faire de toutes les fautes humaines, une fois que nous sommes repentis, des "heureuses fautes", des fautes dont on ne garde aucun souvenir si ce n’est celui de l’expérience de miséricorde et de tendresse divine dont elles furent l’occasion ».