Le spectacle historique qui a déjà conquis plus de 90 000 visiteurs propose une nouvelle version du 24 avril au 24 mai 2014, sans pour autant changer la recette de son succès.
14/04/14
Au cœur de l’histoire de Paris, les Invalides ont été des témoins privilégiés de l’histoire de France. Autrefois, le monument a pu servir de caserne, d’hôpital, d’hospice ou de sanctuaire militaire. Aujourd’hui, en sus d’abriter en toute discrétion le Gouvernement Militaire de Paris, ce sont près de 5 millions de visiteurs du monde entier qui foulent les pavés de sa vaste cour d’Honneur ou visitent le tombeau de l’Empereur. C’est dans ce monument plein d’histoire au cœur de Paris, que se déroulera pour la troisième saison « La nuit aux Invalides », du 24 avril au 24 mai 2014.
Alors que cette année, Paris commémore le 70e anniversaire de sa Libération et le centenaire de la première guerre mondiale, le spectacle des Invalides revient dans une nouvelle version. Une partie rendra un hommage particulier aux Poilus des tranchées et au dernier d’entre eux, Lazare Ponticelli, et aux héros de 1944, sans pour autant oublier ce qui a rendu le spectacle unique. Entre histoire, émotion et émerveillement, les spectateurs seront une nouvelle fois transportés par la magie de l’Histoire dans un décor symbolique.
« Disons-le sans hésiter : la « Nuit aux Invalides » est un objet artistique non identifié … à vous couper le souffle ! Pas complètement spectacle, pas complètement son et lumière. On n’est ni au Puy du Fou ni au Futuroscope » résumait récemment l’abbé Amar dans un article du Padreblog.
Sur plus de 250 mètres de façades, Bruno Seillier et les équipes d’AmaClio font parler les pierres du monument historique. En utilisant les dernières technologies du son et de la lumière sur un décor vieux de trois siècles et demi, ils provoquent un choc artistique intense. Un peu plus d’une demi-heure de spectacle historique grandiose, au cours duquel le spectateur est plongé dans les mémoires de France à travers les paroles de Louis XIV, Napoléon et de Gaulle.
Le spectacle a déjà conquis plus de 90 000 visiteurs lors des dernières saisons. Au terme de la représentation, les visiteurs ont honoré la mémoire d’un pays, qui semble aujourd’hui quelque peu perdu. « Sans complexe et sans esprit partisan. Sereinement, presque dans un murmure, on croirait entendre une dernière petite voix, plus intérieure et qui nous dit qu’un pays qui ne sait pas d’où il vient, ne peut savoir où il va » conclut l’abbé Amar.