La secte Boko Haram est fortement soupçonnée dans l’enlèvement des deux prêtres italiens et de la sœur canadienne enlevés le 5 avril dernier.08/04/2014
Les jours passent mais toujours aucune nouvelle des ravisseurs des deux prêtres italiens et de la religieuses canadienne enlevés samedi dernier dans l’extrême nord du pays. « Jusqu’ici, aucune demande n’a été faite… Nous sommes en contact avec les autorités qui font leur possible pour retrouver les religieux », déclarent des sources de l’Eglise au Cameroun à l’Agence Fides.
Les deux prêtres du diocèse de Vicence, en Italie, Gianantonio Allegri et Giampaolo Marta et la religieuse québécoise, Gilberte Bussière, ont été enlevés par des hommes armés non identifiés dans la nuit du 4 au 5 avril dans le Diocèse de Maroua-Mokolo, au nord Cameroun (cf. Aleteia). Les enquêtes sont en cours, rassurent les autorités camerounaises. Depuis le 5 février, avec le concours avec la contribution des services de renseignements et de la population, elles ratissent la région, frontalière avec le Nigéria, où sont implantés les rebelles du groupe islamiste nigérian Boko Haram, les premiers visés dans ce triple enlèvement.
Vue la proximité de la zone de l’enlèvement par rapport à la frontière nigériane, « les soupçons portés contre le groupe se renforcent », ainsi que sur « de probables complicités locales » qui « auraient permis aux ravisseurs d’échapper aux divers contrôles », rapportent à ce propos les sources de Fides qui ont préféré garder l’anonymat pour raisons de sécurité.
En un peu plus d’un an, la secte islamiste, connue pour essayer de faire de la région nord du Cameroun sa base de repli, a déjà enlevé une dizaine d’Occidentaux, d’abord la famille Fournier en février 2013, puis le père Georges Vandenbeusch en novembre dernier, tous relâchés quelques mois plus tard. La secte négocierait au plus fort la libération de ses otages par un échange de prisonniers, mais aussi par d’importantes sommes d’argent, selon certaines sources recueillies par RFI.
L’Etat camerounais a fait savoir à la communauté catholique de Maroua-Mokolo, qu’il ferait tout son possible pour retrouver les religieux (cf. Cameroon.info).
Les deux prêtres du diocèse de Vicence, en Italie, Gianantonio Allegri et Giampaolo Marta et la religieuse québécoise, Gilberte Bussière, ont été enlevés par des hommes armés non identifiés dans la nuit du 4 au 5 avril dans le Diocèse de Maroua-Mokolo, au nord Cameroun (cf. Aleteia). Les enquêtes sont en cours, rassurent les autorités camerounaises. Depuis le 5 février, avec le concours avec la contribution des services de renseignements et de la population, elles ratissent la région, frontalière avec le Nigéria, où sont implantés les rebelles du groupe islamiste nigérian Boko Haram, les premiers visés dans ce triple enlèvement.
Vue la proximité de la zone de l’enlèvement par rapport à la frontière nigériane, « les soupçons portés contre le groupe se renforcent », ainsi que sur « de probables complicités locales » qui « auraient permis aux ravisseurs d’échapper aux divers contrôles », rapportent à ce propos les sources de Fides qui ont préféré garder l’anonymat pour raisons de sécurité.
En un peu plus d’un an, la secte islamiste, connue pour essayer de faire de la région nord du Cameroun sa base de repli, a déjà enlevé une dizaine d’Occidentaux, d’abord la famille Fournier en février 2013, puis le père Georges Vandenbeusch en novembre dernier, tous relâchés quelques mois plus tard. La secte négocierait au plus fort la libération de ses otages par un échange de prisonniers, mais aussi par d’importantes sommes d’argent, selon certaines sources recueillies par RFI.
L’Etat camerounais a fait savoir à la communauté catholique de Maroua-Mokolo, qu’il ferait tout son possible pour retrouver les religieux (cf. Cameroon.info).