La question est au cœur d‘entretiens entre le patriarche grec-orthodoxe, Youhanna X Yazigi,et plusieurs ministres libanais.02/04/14
Depuis bientôt un an, nous sommes sans nouvelles de Mgr Boulos Yazigi et Mgr Yohanna Ibrahim, respectivement évêques des Églises grecque-orthodoxe et syriaque-orthodoxe de la ville d’Alep, en Syrie (cf Aleteia). Le 22 avril 2013, alors qu’ils étaient tous deux en voiture, un groupe armé les a interceptés et kidnappés, tuant le diacre qui se trouvait au volant.
Depuis leur enlèvement par les rebelles syriens, des rumeurs ont parfois évoqué leur libération prochaine. On s’attendait également, après que les religieuses de Maaloula ont été libérées (cf Aleteia), à ce que les deux évêques soient rapidement relâchés. Mais encore une fois, c’est la déception.
Dimanche 30 mars, Youhanna Yazigi, le patriarche orthodoxe d’Antioche a reçu au siège du patriarcat, au Nord du Liban, les ministres libanais de l’information et des affaires étrangères. Rappelons que dans le cas des religieuses de Maaloula, les efforts déployés par le président et les services de sécurité libanais avaient participé à la relâche. Lors des entretiens avec le patriarche, la question des deux évêques otages a été abordée.
Ramzi Jreige, le ministre de l’information, a ainsi déclaré son espoir « que le gouvernement et les parties concernées déploient les efforts nécessaires pour connaître le sort des deux évêques et œuvrer à les libérer ». Gebran Bassil, le ministre des affaires étrangères, a quant à lui affirmé qu’on se trouvait devant une « affaire internationale ».
Il a en effet souligné que « cette affaire n'est pas celle du Liban, de la Syrie, de l'Église syriaque ou orthodoxe. C'est une affaire qui concerne des États » car il s’agit d’« un dossier humanitaire en faveur duquel tous les pays doivent œuvrer ».
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