Après Montmartre et Brie-Comte-Robert, c’est au tour de l ’Eglise du Sacré-cœur à Lourdes d’avoir été profanée : le tabernacle est brisé, ciboire et hosties envolés.
La nouvelle a été annoncée en ligne par l’Observatoire de la christianophobie, sur des informations transmises par une de ses lectrices, le 1 avril au matin, faisant état de l’introduction de « voleurs » non identifiés dans l’église de la paroisse du Sacré-Cœur de Lourdes, qui « ont fracturé les troncs mais, plus grave, ont aussi facturé le tabernacle et dérobé le ciboire et les hosties consacrées qu’il contenait »
L’église paroissiale du Sacré-cœur a été construite entre le 28 juillet 1875 et le 8 septembre 1903, en remplacement de l’ancienne église Saint-Pierre que fréquentait Bernadette et qui fut détruite par un incendie en 1904. Elle abrite les fonts baptismaux de Bernadette. Dans la crypte se trouve le tombeau de l’Abbé Peyramale, curé de Lourdes au moment des apparitions.
Le curé de la paroisse organisera ce jeudi 3 avril une prière de réparation, comme à Brie-Comte-Robert, en Seine et Marne, où le vendredi 21 mars, le P. Régis Evain, curé de la paroisse Saint-Etienne, a présidé une prière commune, à l’occasion de temps d’adoration et de chemins de croix pour « réparer le vol du tabernacle ».
En ce temps de marche vers Pâques, cette profanation doublée d’un vol vient rappeler d’une manière très cruelle à chaque catholique la valeur de l’hostie consacrée qui est le corps du Christ. « Pour nous qui communions à ce Corps du Christ, c’est jusque dans notre chair que nous souffrons quand le Christ est outragé dans son corps » a déclaré le père Evain. (cf. Radio Notre-Dame), lors de cette prière commune. L’évêque de Meaux, Mgr Jean-Yves Nahmias, s’est joint à l’exhortation à la prière du père Régis Evain, et doit célébrer cette semaine une messe pour les paroissiens de l’église profanée.
On ignore encore le mobile de ces profanations et vols attribués le plus souvent à des mains malveillantes à l’encontre des « lieux de culte catholiques à des fins ouvertement provocatrices ou sacrilèges, ou pour des motifs crapuleux » (Direct Matin). Le 19 mars dernier, c’est une cible de choix qui a été frappée : la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, l’un des symboles de Paris et de l’identité chrétienne de la France, retrouvée taguée d’inscriptions rouge et noir sur ses murs et son fronton. (cf. Aleteia)