François Soulage, président du Secours Catholique, incite les chrétiens, comme le fait le Pape, à s’engager dans la vie politique, et les invite à soutenir les maires qui s’investissent pour plus de fraternité.29/03/14
Les élections municipales sont là, et l’on parle un peu de l’action quotidienne du maire et de son équipe municipale. Des milliers de Français consacrent une partie de leur temps et de leur activité bénévole au service de leurs concitoyens. Il est important de leur rendre hommage.
Il faut rappeler, à la suite de nos papes Benoît XVI et François, qu’il est essentiel pour les chrétiens de s’engager dans la vie politique au service de leurs frères. Les élections municipales constituent la base de cet engagement.
Les équipes du Secours Catholique connaissent bien les élus. Elles sont porteuses, auprès d’eux, des préoccupations des personnes les plus pauvres et les plus fragiles de leurs communes. Nos équipes sont souvent les porte-parole des personnes isolées ou qui ne savent pas comment s’adresser aux pouvoirs publics. Je ne connais guère de maires qui refuseraient une intervention du Secours Catholique pour une de ces personnes.
C’est pour cela que nous devons soutenir les initiatives qui sont prises par les maires et leurs conseils dans les domaines qui nous concernent particulièrement : le logement, et en particulier le logement social, pour lequel les maires rencontrent trop souvent l’opposition de leurs habitants, l’école primaire, l’accueil périscolaire et des jeunes enfants, l’action du Centre communal d’action sociale (CCAS), l’aide aux personnes âgées, etc.
Pour aider les futurs élus, le Secours Catholique a engagé une très large interrogation des candidats à partir de questions travaillées et posées par des groupes de personnes réunies dans nos lieux d’accueil. L’idée n’est pas d’embarrasser les candidats mais, au contraire, de mettre en évidence des questions et des propositions qui ont pour seul but d’aider, après les élections, ceux qui auront connu la consécration du suffrage universel.
C’est notre manière de faire de la politique au plus près du terrain.