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Boeing disparu : nouvelles suspensions des recherches et nouveaux doutes

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Philippe Oswald - publié le 27/03/14
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Les recherches dans l’océan Indien pour retrouver des débris du Boeing de Malaysia Airlines sont de nouveau suspendues pour cause d’orages et de vents violents. L’enquête, faute de mieux, se concentre sur le pilote.27/03/2014 
 
Le mystère le plus ahurissant de l’histoire de l’aviation n’est toujours pas levé trois semaines après la disparition du vol MH370, dans la nuit du 8 mars avec 239 personnes à bord, alors qu'il effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin.

Faute d’être parvenu à en repêcher un seul, on ne sait toujours pas si les centaines d’objets flottants repérés par satellites dans un périmètre de 400 km2 au sud de l’océan Indien, au large de Perth, sur la côte ouest de l'Australie, sont bien des débris de Boeing 777. Dans cette zone désertique et agitée de l’océan, loin des routes maritimes, les recherches aériennes ont été à nouveau suspendues ce 27 mars, pour la deuxième fois cette semaine, à cause du mauvais temps. Il n’y a pourtant pas un seul jour à perdre pour retrouver les « boîtes noires » qui, seules, pourraient livrer les secrets du crash.
Le mystère de cette catastrophe, qui, elle, ne fait, plus guère de doute, déconcerte les spécialistes. Comment cet avion se serait-il retrouvé à des milliers de kilomètres dans une direction opposée à sa destination ? Aurait-il volé en pilotage automatique pendant des heures, tel un « avion fantôme » après qu’un incendie ou une dépressurisation auront fait perdre connaissance à l’équipage, comme le pensent les avocats américains des familles (ce qui mettrait en cause le constructeur et la compagnie) ?

« Les autorités malaisiennes soutiennent quant à elles que l'avion a été délibérément dérouté et qu'il a volé plusieurs heures durant vers le sud de l'océan Indien, tombant en mer à l'épuisement de ses réserves de carburant, relate Ouest-France. L'acte désespéré du pilote concentre également  l'attention d'une partie des enquêteurs qui cherchent à comprendre pourquoi deux systèmes cruciaux de communication de l'avion avec le sol (les ACARS et le transpondeur) ont été coupés à quelques minutes d'intervalle. Mais aucun élément matériel n'est venu jusqu'ici ne serait-ce qu'apporter un semblant de début de crédit à cette hypothèse, pas plus qu'à une autre. »

La perquisition effectuée chez le commandant de bord fournira peut-être prochaine un indice : « Les autorités malaisiennes ont confié au FBI, la police fédérale américaine, un simulateur de vol saisi au domicile du pilote, Zaharie Ahmad Shah, pour analyses, rapporte Le Figaro. Celles-ci devraient être prêtes « d'ici un jour ou deux », a annoncé mercredi le directeur du FBI James Comey. »

Mais nombre de spécialistes sont pessimistes, selon l’Express. Il faut en effet retrouver les boîtes noires en état de fonctionner pour comprendre ce qui s’est passé, mais la zone de recherche est immense…et mouvante : « Dans cette zone du globe, les courants, tournant dans le sens inverse des aiguilles du montre, peuvent avancer jusqu'à 8 km par heure, soit une dérive possible allant jusqu'à 2 880 km. Entre les dernières coordonnées géographiques obtenues par Inmarsat et de possibles débris flottants, s'étend donc une zone qui va des côtes Australiennes à l'Indonésie et remontant… jusqu'à la Malaisie, point de départ du vol. Soit plus de 2 millions de km² ! »
Le supplice qu'endurent les familles sera-t-il sans fin ? 
 
 
 
 

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