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Municipales : le bon tour de la Manif pour tous

Journée de mobilisation contre "le mariage pour tous", mars 2015.

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Philippe Oswald - publié le 26/03/14
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Le premier tour des élections municipales a été très profitable aux candidats qui avaient signé la charte de la Manif pour tous en faveur de la famille et contre le « mariage pour tous ».

Le premier tour des élections municipales a été très profitable aux candidats qui avaient signé la charte de la Manif pour tous en faveur de la famille et contre le « mariage pour tous ».

26/03/2014


(légende photo : la Manif pour tous du 24 mars 2013)

Pour l’anniversaire, à un jour près, d’une des plus grandes manifestations organisées à Paris contre la loi Taubira par le collectif La Manif pour tous, celui-ci peut se réjouir du succès remporté dans toute la France par les candidats aux élections municipales qui avaient signé sa charte.
En effet, afin de «contribuer à éclairer le choix des électeurs», le collectif avait invité les candidats à formaliser leur soutien à ses revendications en signant une charte dans laquelle ils s’engageaient à réclamer l’abrogation de la loi Taubira, à soutenir des candidats (aux européennes, à la présidentielle et aux sénatoriales) qui s’opposeront à toute légalisation de la PMA et de la GPA pour les couples homosexuels, et à exiger que soit reconnue légalement la liberté de conscience des maires.
A la veille du premier tour des municipales, cette charte avait recueilli près de 2000 signatures de candidats dont 57 % de sans étiquettes, 20 % d’UMP-UDI-Modem, 19 % de FN et 4 % de divers.

Or la grande majorité de ces candidats ont été élus ou réélus dès le premier tour des municipales comme Philippe Brillault et Franck Meyer, porte-parole nationaux du mouvement, ou sont en très bonne position pour l’emporter au second tour. Parmi les élus dès le premier tour qui avaient signé la charte de la Manif pour tous, on compte notamment les quatre maires d’arrondissements de Paris élus dès le 1er tour : Claude Goasguen, Brigitte Kuster, Jean-Pierre Lecoq et Jean-François Legaret et de nombreux parlementaires : Etienne Blanc, Philippe Cochet, Charles de Courson, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Christophe Fromantin, Philippe Gosselin, Céleste Lett, Philippe Marini, Hervé Mariton, Olivier Marleix, Jacques Bompard, Christian Cambon, Patrick Balkany, Jean-Pierre Door, Joël Billard, François de Mazières, Jacques Kossowski, Alain Moyne-Bressand, Yannick Moreau, Jacques Myard, Laurent Wauquiez, Eric Woerth, Hugues Portelli… A leurs côtés, de nombreux nouveaux-venus en politique, jeunes pour la plupart, signataires aussi de la charte, siègeront dans ces conseils municipaux. « Cette nouvelle génération de conseillers municipaux, issue de la mobilisation contre la loi Taubira et ses conséquences, renouvelle l’engagement politique » se félicite la Manif pour tous. « C’est ainsi que se lèvera une nouvelle génération d’élus, hommes et femmes de convictions, à la recherche du bien commun ».
 La Manif pour tous appelle naturellement à transformer l’essai au second tour en votant pour les candidats qui ont signé sa charte en faveur de la famille, « exprimant ainsi leur refus d’une société fondée sur l’individualisme ». Elle compte bien, après les municipales, exercer une influence sur les européennes et élabore à cette fin un réseau européen d’associations partageant les mêmes idées.
 
Notons que selon un sondage Harris Interactive effectué “à la sortie des urnes” et publié le 24 mars par La Croix, la position des candidats sur la question du mariage homosexuel a été jugée «très importante» ou «importante» pour 37%  par l’ensemble des électeurs, et par 42% des catholiques pratiquants réguliers.
 

 

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