Les évêques européens appellent les citoyens européens à mesurer les enjeux des prochaines élections européennes.
Les évêques européens appellent les citoyens européens à mesurer les enjeux des prochaines élections européennes.
25/03/2014
« L’Union européenne est à un tournant… Nous, les évêques catholiques, plaidons pour que le projet européen ne soit pas mis en danger ni abandonné sous la pression des contraintes actuelles… Nous avons trop à perdre si le projet européen venait à se disloquer », plaident les évêques catholiques d’Europe dans une déclaration en vue des prochaines élections européennes, du 22 au 25 mai prochains, selon les pays.
Dans leur texte, les évêques réaffirment leur soutien au projet européen qui, estiment-ils, ne saurait se construire sans la volonté de tous à forger de façon constructive le futur de l’Europe. Une Europe qui, à plus long terme, ont-ils ajouté, sera celle que ceux-ci auront bien voulu « léguer » à leurs enfants.
« Le message chrétien est un message d’espoir. Nous croyons que le projet européen est inspiré par une vision noble de l’homme. Chaque citoyen, chaque communauté et même chaque Etat-nation doit être capable de mettre de côté ses intérêts particuliers en vue de la poursuite du Bien commun », déclarent les évêques en citant L’exhortation apostolique Ecclesia in Europa publiée par le Pape Jean Paul II en 2003.
En tant qu’évêques de la COMECE, (Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne), ils souhaitent redonner espoir aux électeurs – hommes et femmes de bonne volonté, chrétiens ou pas – en attirant leur attention sur les huit ingrédients incontournables dont l’Europe a aujourd’hui besoin pour passer ce virage délicat, après six années de crise socio-économique :
Etre nombreux à faire entendre sa voix : « Il est essentiel que les citoyens de l’UE participent au processus démocratique en votant le jour des élections. Une forte participation renforcera d’autant la nouvelle législature. », écrivent les évêques.
Etre conscients des dommages collatéraux causés par la crise économique et bancaire qui a débuté en 2008 (apparition et augmentation alarmante des “nouveaux pauvres”)
La Tempérance, l’une des vertus naturelles au cœur de la spiritualité chrétienne qui consiste à promouvoir « une culture de retenue » en apprenant « à vivre avec moins » et, par là même, en veillant « à ce que les personnes qui vivent dans la vraie pauvreté obtiennent une meilleure part ».
Unité et solidarité, principes fondamentaux de la doctrine sociale de l’Eglise. Il est impératif pour les évêques que ces deux principes accompagnent tous les niveaux de la politique européenne, entre nations, régions et groupes de population, sans compromettre, pour le premier (unité) , les traditions bien établies qui prévalent dans tant d’Etats membre.
Un Profond respect de la vie humain. « La vie humaine doit être protégée de la conception à la mort naturelle. La famille, qui est la composante de base de la société, doit bénéficier de la même protection », plaident les évêques.
Etre de vrais gardiens de la création en protégeant la terre, son climat et ses ressources, et faisant en sorte que « la durabilité devienne un élément fondamental de toute politique de croissance ou de développement”.
Garantir la liberté religieuse, élément fondamental d’une société tolérante et ouverte, qui comprend la liberté de manifester sa foi en public. Les évêques se réjouissent « de l’adoption de Lignes directrices de l’Union sur la promotion et la protection de la liberté de religion ou de conviction » et espèrent que « le Parlement européen qui sortira des urnes intensifiera ses efforts en la matière ».
Enfin, veiller aux personnes âgées afin qu’elles aient accès « au niveau et à la qualité de soins auxquels ils ont droit », mettre en place des politiques qui créent « de nouvelles opportunités pour la jeune génération », et protéger le jour de repos commun hebdomadaire, qui est le dimanche.
Les évêques européens espèrent que leur « conseil/avis » recevra un accueil favorable auprès des hommes et femmes de bonne volonté qui se soucient du succès du projet européen, que leur voix sera également entendue par les candidats aux élections au Parlement européen.
Dans leur texte, les évêques réaffirment leur soutien au projet européen qui, estiment-ils, ne saurait se construire sans la volonté de tous à forger de façon constructive le futur de l’Europe. Une Europe qui, à plus long terme, ont-ils ajouté, sera celle que ceux-ci auront bien voulu « léguer » à leurs enfants.
« Le message chrétien est un message d’espoir. Nous croyons que le projet européen est inspiré par une vision noble de l’homme. Chaque citoyen, chaque communauté et même chaque Etat-nation doit être capable de mettre de côté ses intérêts particuliers en vue de la poursuite du Bien commun », déclarent les évêques en citant L’exhortation apostolique Ecclesia in Europa publiée par le Pape Jean Paul II en 2003.
En tant qu’évêques de la COMECE, (Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne), ils souhaitent redonner espoir aux électeurs – hommes et femmes de bonne volonté, chrétiens ou pas – en attirant leur attention sur les huit ingrédients incontournables dont l’Europe a aujourd’hui besoin pour passer ce virage délicat, après six années de crise socio-économique :
Etre nombreux à faire entendre sa voix : « Il est essentiel que les citoyens de l’UE participent au processus démocratique en votant le jour des élections. Une forte participation renforcera d’autant la nouvelle législature. », écrivent les évêques.
Etre conscients des dommages collatéraux causés par la crise économique et bancaire qui a débuté en 2008 (apparition et augmentation alarmante des “nouveaux pauvres”)
La Tempérance, l’une des vertus naturelles au cœur de la spiritualité chrétienne qui consiste à promouvoir « une culture de retenue » en apprenant « à vivre avec moins » et, par là même, en veillant « à ce que les personnes qui vivent dans la vraie pauvreté obtiennent une meilleure part ».
Unité et solidarité, principes fondamentaux de la doctrine sociale de l’Eglise. Il est impératif pour les évêques que ces deux principes accompagnent tous les niveaux de la politique européenne, entre nations, régions et groupes de population, sans compromettre, pour le premier (unité) , les traditions bien établies qui prévalent dans tant d’Etats membre.
Un Profond respect de la vie humain. « La vie humaine doit être protégée de la conception à la mort naturelle. La famille, qui est la composante de base de la société, doit bénéficier de la même protection », plaident les évêques.
Etre de vrais gardiens de la création en protégeant la terre, son climat et ses ressources, et faisant en sorte que « la durabilité devienne un élément fondamental de toute politique de croissance ou de développement”.
Garantir la liberté religieuse, élément fondamental d’une société tolérante et ouverte, qui comprend la liberté de manifester sa foi en public. Les évêques se réjouissent « de l’adoption de Lignes directrices de l’Union sur la promotion et la protection de la liberté de religion ou de conviction » et espèrent que « le Parlement européen qui sortira des urnes intensifiera ses efforts en la matière ».
Enfin, veiller aux personnes âgées afin qu’elles aient accès « au niveau et à la qualité de soins auxquels ils ont droit », mettre en place des politiques qui créent « de nouvelles opportunités pour la jeune génération », et protéger le jour de repos commun hebdomadaire, qui est le dimanche.
Les évêques européens espèrent que leur « conseil/avis » recevra un accueil favorable auprès des hommes et femmes de bonne volonté qui se soucient du succès du projet européen, que leur voix sera également entendue par les candidats aux élections au Parlement européen.