separateurCreated with Sketch.

Mgr Louis, à la fois évêque et artiste

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Gaëlle Bertrand - L'Union L'Ardennais - publié le 14/03/14
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

En plus d’être évêque de Chalons-en-Champagne, Monseigneur Gilbert Louis a la passion de la peinture. Pour lui, c’est une « invitation à la vie ».15/03/2014

Monseigneur Gilbert Louis, évêque de Chalons-en-Champagne, a livré au journal L’union L’Ardennais un témoignage peu ordinaire : c'est son côté artistique qu'il a souhaité dévoiler. Ainsi, si l'évêque n’a « jamais cherché à faire l’artiste », l'art s'est imposé à lui dès l'enfance. On comprend bien qu'au delà du plaisir de peindre, c'est un cheminement vers Dieu qui est à l'œuvre.

Pour l’enfant qui a toujours aimé dessiner, la passion de la peinture est venue dès l’âge de huit ans, lorsqu’on lui a offert sa première boîte de gouaches. Pour lui, ce goût est « inné », comme tombé du ciel. A 73 ans, la grâce reçue fait toujours partie de sa vie. Il se dit touche-à-tout, ne privilégiant pas une technique au détriment des autres. Véritable autodidacte, il n’a jamais fait d’école d’art. Il a appris tout seul, « sur le tas ».

Ses travaux restent pourtant souvent inachevés. Avec son travail d’évêque, il n’a que peu de temps pour s’adonner à sa passion. On retrouve dans toutes ses créations la même lumière, puisée sans doute au cœur de sa foi. Il dit en effet s’inspirer parfois des textes de la messe. Comme par exemple lors de cet après-midi où il a peint une toile avec une phrase de l’évangile du jour en tête « Je suis venu apporter le feu sur la terre ». 
 
L’homme de Dieu a aussi le goût des voyages. Avant de devenir évêque en 1999, il avait l’habitude de constituer des carnets de voyage. « Quand j’étais vicaire en Normandie, je m’étais donné comme objectif de visiter un pays différent pendant les vacances et d’en profiter pour connaître la vie de l’Église dans ces pays. »

Ses pèlerinages l’ont conduit de Cuba à Buenos Aires, en passant par Séoul et Jérusalem. Ses dessins sont aussi un moyen de communication, une façon d’interpeller les autochtones sur sa foi. « Là, c’est dans un jardin à Alta Gracia, la ville où est né Che Guevara. Je ne parle pas suffisamment l’espagnol, mais par le biais du journal, les gens s’arrêtent, s’intéressent. C’est un intermédiaire » rapporte-t-il.

Mais ses carnets sont aussi les histoires de sa vie, qu’il souhaite relire une fois à la retraite. Quand il aura du temps, il compte parcourir ces images, en mémoire des rencontres et des souvenirs passés. La peinture, plus qu’une distraction, est pour lui « toute une invitation à la vie, c’est le chant de la vie. »  

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !