separateurCreated with Sketch.

Inde : des packages GPA dans les “cliniques de la fertilité”

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Isabelle Cousturié ✝ - Slate.fr - publié le 12/03/14
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Alors que les cliniques se multiplient, la course est lancée pour tirer parti de ce nouveau “business” aussi inhumain que rentable.12/03/2014

On les appelle « les cliniques de la fertilité », et comme toutes les cliniques de ce nom, elles sont censées faire bénéficier de leurs techniques de procréation les couples avec des problèmes de stérilité. Mais en Inde, où ces cliniques se multiplient à vue d'oeil – on parle de 3000 établissements en quelques années – il s’avère, selon plusieurs études de terrain que certaines cliniques, souvent les plus médiatisées,  se sont spécialisées dans la GPA.

En janvier dernier, dans un pays où aucun encadrement législatif n’est prévu en matière de PMA, dont la gestion pour autrui (GPA), une jeune femme est décédée à New Delhi dans une de ces cliniques, après un prélèvement d'ovocytes, révélant toutes les ombres et lumières d’un secteur en forte expansion dans le pays :  La clinique New Life, où est décédée Yuma Sherpa, proposerait un «package GPA» avec les gamètes des parents commanditaires pour 17 500 euros, mais également des «packages» avec deux mères porteuses à la fois pour multiplier les chances de grossesse.

Chaque clinique, chaque médecin, profite du vide législatif pour se fixer ses propres règles et n’hésite pas à avoir recours à des agents pour recruter, moyennant commission, des femmes  disposées à être des mères porteuses, sachant parfaitement qu’ils n’auront aucun mal à en trouver, beaucoup d’entre elles acceptant dans l'espoir de sortir leur famille de la pauvreté.

La clinique New Life dispose même d'un site en ligne, proposant des donneuses géorgiennes, polonaises, ukrainiennes, d'Afrique du Sud ou encore thaïlandaises, mexicaines et indiennes.

« En Inde le package GPA  enrichit plus les cliniques que les mères porteuses » : c’est le sujet du jour d’Hélène Ferrarini sur Slate.fr. Entre les dessous financiers, les conditions vécues par ces mères porteuses, le récit des  manipulations faites sur elles et sur les embryons (traités par 2, par trois, voire jusqu’à six),  les marchés conclus avec les donneurs dans le dos des futures mères porteuses,  profitant de l’illettrisme de certaines pour gagner leur consentement, on se demande si l’être humain n’a vraiment pas touché le fond…
 
 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !