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Syrie : où sont passées les religieuses de Maaloula ?

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Alors que les combats font rage dans les localités aux portes de Yabroud, tout contact avec les religieuses serait perdu depuis le 5 mars.07/03/2014
 

Dans la région montagneuse de Qalamoun, frontalière du Liban, une bataille cruciale oppose depuis fin 2013 les rebelles menés par le Front Al-Nosra, la branche d'Al-Quaida en Syrie, à l'armée syrienne. Depuis jeudi, les troupes du régime multiplient leurs raids aériens contre Yabroud où sont censées se  trouver les 12 religieuses orthodoxes après avoir été enlevées, début décembre 2013, dans leur couvent situé dans la ville chrétienne de Maaloula, conquise par les rebelles.

Yabroud est située sur la même ligne que les autres villes prises par le régime, comme Qara, Deir Atiya, et Nabak. Elle  est l’un des plus importants bastions rebelles de la province de Damas, et l’armée, dont l’objectif n’est pas d’entrer dans la ville mais de prendre les localités et les collines des alentours avant de l’assiéger complètement, aurait depuis mercredi le contrôle total de la ville d'Al-Sahel, juste à côté.

Avec les religieuses,  « le contact a été perdu depuis mercredi », assure à l'AFP une négociatrice.  L’Orient Le Jour rapporte que la négociatrice était « en contact régulier avec elles » jusqu’à mercredi. Selon celle-ci ,  les religieuses ont pu être transférées vers une région entre Yabroud et la frontière libanaise. Elle fait savoir que « les contacts vont bon train pour assurer leur sécurité », et qu’un communiqué des autorités religieuses concernant « cette question cruciale et humanitaire » devrait être publié bientôt.

Selon la négociatrice, « jusqu'à présent les ravisseurs ont présenté une liste de demandes, dont la libération d'un grand nombre de détenues dans les prisons syriennes, le retrait des forces du régime de sites religieux chrétiens, l'approvisionnement en pain des habitants vivant dans les régions tenues par les rebelles (…) des choses difficiles à réaliser ».

Le 6 décembre dernier, une vidéo était diffusée par les médias, montrant les moniales assises sur des canapés alors que, sollicitées par une voix masculine, elles prononçaient des phrases rassurantes sur leurs conditions et sur leur enlèvement, présenté non en tant que tel mais comme une sorte d’opération humanitaire visant à les soustraire aux dangers après une nouvelle occupation de Maaloula par les milices rebelles : « Nous sommes bien traitées. Ils nous ont emmenées hors du couvent, pour échapper aux bombardements (…). Ils nous ont mises à l'abri, et nous sommes très bien avec eux », déclarait une moniale, entourée des autres religieuses.

La veille, Fides faisait état de sources de Damas confirmées par les Agences ainsi que par le Nonce apostolique, Mgr Mario Zenari, selon lesquelles la Supérieure des moniales, Pelagia Sayyaf, avait pu parler au téléphone avec le Patriarche grec orthodoxe d’Antioche le mercredi 4 décembre, assurant que les religieuses allaient bien.
 

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