Dans les Pyrénées-Orientales, deux jours après les faits, ni la police, ni les pompiers, ne s’expliquent l’origine de l’incident survenu à la statue du Christ gisant, dans une église du Boulou
19/02/2014
Personne ne comprend ce qui a bien pu se passer : le socle en bois d’une statue du Christ gisant d'une église du Boulou, dans les Pyrénées-Orientales, paraît comme avoir pris feu tout seul, rongeant peu à peu la sculpture, sans cause extérieure apparente.
C’est la personne chargée de l’ouverture des portes qui a donné l’alerte lundi dernier, 17 février. A leur arrivée, les pompiers ont constaté qu’une épaisse fumée opaque envahissait l’église Sainte-Marie, classée aux monuments historiques, dont le portail en marbre blanc est un vestige de l’époque romane.
« On ne comprend pas », a déclaré le maire Christian Olive. Les gendarmes ont ouvert une enquête et excluent a priori toute piste criminelle. L’église était fermée et il n’y a pas de trace d’effraction.
Aucun autre dommage n'est à déplorer, même à proximité immédiate de la statue du Christ, où un drapeau français et un ancien corbillard recouvert de tissus, n'ont pas été touchés par le feu, rapporte Laure Moysset dans les colonnes du quotidien L’Indépendant, dans le Midi.
Deux jours plus tard, Le gisant retrouvé calciné n'a toujours pas livré son secret. Le mystère demeure entier. Laure Moysset commente : « L'histoire de la commune vient peut-être de s'enrichir d'une nouvelle légende. Ou d'un de ses plus grands mystères ».
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