Dans son testament, Jean Paul II avait souhaité que ses écrits soient brûlés après sa mort. « Cela aurait été un crime », plaide le cardinal Dziwisz, son ancien secrétaire.
Selon Famille Chrétienne, l’ouvrage de plus 600 pages reprend le texte de deux carnets que Jean Paul II a rédigés en polonais pendant plus de quarante ans. Le premier, de 220 pages, comporte des notations, principalement prises pendant des retraites (1971-1984). Le deuxième comprend principalement des notes prises pendant les retraites de Carême que Jean Paul II a suivi au Vatican.
Le pape annotait en polonais, mais aussi en italien et en latin, avec parfois des notes en grec et en espagnol.
Dans son testament, Jean-Paul II avait souhaité que ses « notes personnelles soient brûlées ». « Pour cela -écrivait-il – je demande à ce que Don Stanislaw, que je remercie pour sa collaboration, son aide et sa compréhension tout au long de ses longues années, s’en occupe ».
Lors d’une conférence de presse de présentation de l’ouvrage, le cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire particulier du pape Jean-Paul II, a repoussé les accusations selon lesquelles il n’a pas respecté les dernières volontés de Jean-Paul II.
« Cela aurait été un crime », a-t-il plaidé. « Je n’ai jamais eu aucun doute. Il s’agissait de documents si importants, témoignages de la spiritualité d’un grand pape, que leur destruction aurait constitué un crime » (cf. Vatican Insider).
Le cardinal Dziwisz, qui a reconnu détenir encore certains écrits de Jean Paul II, notamment sa correspondance avec des hommes politiques, a tenu à rappeler que « tout ce qui devait être détruit l’a été ».