Une excellente nouvelle pour terminer l’année 2013 : la libération du prêtre français enlevé au Cameroun le 13 novembre dernier.31 décembre 2013
Le président François Hollande a annoncé ce mardi 31 décembre la libération du père Georges Vandenbeusch, enlevé dans l'extrême nord du Cameroun le 13 novembre dernier.
Sa libération intervient cinq jours après les déclarations du porte-parole de la conférence des évêques de France, Mgr Bernard Podvin, faisant état de « nouvelles rassurantes » sur son sort, obtenues auprès du Quai d’Orsay et des proches du prêtre français, mais sans plus de détails pour ne pas gêner le travail du ministère des affaires étrangères (cf. Aleteia).
Voici le communiqué de la présidence de la République annonçant sa libération:
« Le Président de la République est heureux de pouvoir annoncer la libération du père Georges VANDENBEUSCH, enlevé au Cameroun le 13 novembre dernier. Il remercie tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigéria. Il remercie particulièrement le Président BIYA pour son implication personnelle.
Le chef de l’Etat a demandé au ministre des Affaires étrangères, Laurent FABIUS, de se rendre à Yaoundé pour accueillir le père VANDENBEUSCH et le ramener en France dans les meilleurs délais.
Le Président rappelle que six Français restent encore retenus en otage au Mali et en Syrie. Il réitère son soutien à leurs familles, particulièrement en cette période de fêtes, et leur redit sa détermination à œuvrer à leur libération. »
« Dans une joie immense » depuis l’annonce de la libération du P. Vandenbeusch, commente Anne-Bénédicte Hoffner pour La Croix, le le diocèse de Nanterre n’oublie pas pour autant les autres otages français retenus dans le monde: « Nous pensoons très fort à eux ainsi qu’à leurs familles », a confié Mgr Daucourt, citant en particulier celle du journaliste Nicolas Hénin, enlevé en Syrie, qui s’était jointe fin novembre à la veillée de prière organisée à la cathédrale de Nanterre et dont il a fait la connaissance à cette occasion.
« Les situations sont différentes mais le fond est le même, celui d’une privation de liberté. Et certains n’ont pas de nouvelles de leurs proches », a-t-il ajouté.
Le diocèse réfléchit maintenant à l’organisation d’un « temps d’action de grâce », comme une manière pour les chrétiens des Hauts-de-Seine de redire « leur foi dans la prière ». Tout lire sur le site de La Croix … ICI
I.C