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Enfants nés de mères porteuses : l’Eglise orthodoxe russe réglemente leur baptême

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Parlons d'orthodoxie - publié le 30/12/13
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Un document prévoit que ce baptême ne sera possible qu’après confession de ce péché par les parents et accord de l’évêque.

Un enfant né de mère porteuse pourra recevoir le baptême dans l'Eglise orthodoxe russe, à conditions que ses parents confessent ce péché et s'engagent à l'éduquer dans la foi chrétienne. C'est ce que précise le document intitulé « Du baptême des enfants nés de mères porteuses » et adopté par le Saint-Synode russe lors de sa dernière réunion de l'année.

Selon le site Parlons d'orthodoxie, qui propose une synthèse en français du document, l'enfant n'étant pas responsable « d'être né grâce à un procédé réprouvé par l'Eglise », il pourra « être baptisé selon la foi de ses parents et parrains ».

Le document recommande de procéder au baptême d'enfants en bas-âge « à condition que leurs parents fassent acte de conversion et s'engagent à élever leur enfant dans la foi chrétienne et en obéissance à la parole de l'Évangile » ou « de ne procéder au baptême de ces enfants qu'à l'âge raisonnable où ils peuvent prendre et assumer eux-mêmes les engagements baptismaux devant Dieu ».

En revanche, si les parents refusent de confesser cet acte, le baptême de l'enfant sera refusé car « il ne peut plus être question d’éducation chrétienne de l'enfant ». « Le refus de baptiser l'enfant correspond alors à la tradition orthodoxe prévoyant l'adhésion à la doctrine de l'Église du baptisé ou de ses parents et parrains quand il s'agit d'un enfant ».

« Le baptême d'un enfant né de mère porteuse doit se faire conformément aux instructions de l'évêque du lieu et un prêtre qui s'en dispenserait tomberait sous le coup de sanctions canoniques », précise encore le site Parlons d'orthodoxie. La seule exception est constituée par le danger de mort : dans ce cas le sacrément est donné sans considération des circonstances de la naissance de l'enfant.

Dans l'Eglise catholique, deux conditions sont requises pour qu'un enfant soit baptisé licitement : qu'il y ait un « espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique » et que « les parents y consentent », ou « au moins l'un d'eux » (Can. 868 – § 1). Si cet espoir fait « totalement défaut », ajoute le code, le baptême sera « différé » (cf. Eglise catholique en France).

Si des parents peu pratiquants demandent le baptême pour leur enfant, l'Eglise recommande de « sensibiliser les parents à l'intérêt et la nécessité de la catéchèse tout en accueillant leur volonté de faire une démarche spirituelle. Il est bon que le prêtre – sans minimiser son discernement personnel – prenne le temps d'entrer dans une démarche d'écoute et d'accueil » (cf. Eglise catholique en France).

 

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