Un mois et 10 jours après l’enlèvement du prêtre français, le porte-parole de la conférence des évêques de France, Mgr Bernard Podvin, fait état de nouvelles rassurantes sur son sort, pendant que les paroissiens de Sceaux redoublent de prières.
26/12/2013
Le Quai d’Orsay ne confirme pas et Mgr Podvin demande de ne pas amplifier ses déclarations, mais il semblerait que les nouvelles sur le sort du père Georges Vandenbeush, enlevé le 14 novembre au Cameroun, puis rapidement conduit au Nigeria par ses ravisseurs, soient plutôt rassurantes.
« Si tous les services français sont mobilisés pour obtenir sa libération, notre ligne constante est de rester discret dans un souci d'efficacité », se limite à déclarer à l'AFP le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères Vincent Floreani.
C’est également ce que souhaite Mgr Podvin, interrogé par divers médias à l’occasion de Noël : le porte-parole de la conférence des évêques de France déclare tenir des « nouvelles rassurantes » auprès du Quai d’Orsay et des proches du prêtre français, mais demande que « ses déclarations ne soient pas amplifiées » pour ne pas gêner le travail du ministère des affaires étrangères.
Cela fait maintenant plus d'un mois que le père Georges Vandenbeusch a été enlevé par le groupe jihadiste Boko Haram. Les paroissiens de l’église Saint-Jean-Batpiste de Sceaux, dans le diocèse de Nanterre, où le père Georges a officié pendant neuf ans avant de partir pour le Cameroun en 2011, organisent toutes les semaines une veillée de prières. Ils ont prié pour lui lors de la messe de Noël.
« Je ne sais pas ce qu'il fait, là où il est, ce qu'il pense. On ne peut l'aider que par nos prières, je ne vois pas autre chose à faire », a déclaré au Parisien, l'une des paroissiennes à la sortie de la messe.
Une cousine du prêtre, membre du comité de soutien qui réunit tous les proches du Père Vandenbeusch, avait déclaré à l’AFP : « Nous avons la certitude qu'il se trouve toujours dans ce pays » et des éléments laissent à penser qu'il « est en vie et serait en bonne santé ». « Nous avons confiance dans les initiatives prises par les autorités françaises, camerounaises et nigérianes ». (Le Point)
Toute la mobilisation de solidarité pour le P. Vandenbeusch s’articule autour d’une page Facebook qui fait preuve d’une « solidarité discrète, pour le moment, pour permettre aux éventuelles négociations de se dérouler sans pression médiatique, sans que le père Georges, qui entame son deuxième mois de captivité, ne tombe pour autant dans l'oubli. Le juste équilibre », commentent nos confrères de RFI.
I.C