Elle consiste à provoquer la mort d’un malade incurable dont les souffrances sont intolérables
« Par euthanasie au sens strict, on doit entendre une action ou une omission qui, de soi et dans l'intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur. L'euthanasie se situe donc au niveau des intentions et des procédés employés ».
Evangelium vitae, lettre encyclique de Jean-Paul II, 1995, n.65
L'euthanasie est clairement exclue par l’Eglise.
En revanche, il n'y a pas d'euthanasie si la mort survient par surdosage analgésique, lorsque le médecin cherche à calmer la douleur et qu'il doit prendre des risques pour cela. Elle n'est pas non plus la mort consécutive au refus d’un « acharnement thérapeutique ».
L’euthanasie ne doit pas être présentée comme une alternative à l’acharnement thérapeutique. Ce sont les deux excès d’une médecine qui dans un cas, tue le patient, et dans l’autre, le maintient à tout prix en vie.
Il existe une troisième voie qui consiste à prendre soin de la personne jusqu’à la fin de sa vie, proposée en France dans la foi de fin de vie de 2005, celle des soins palliatifs, auxquels tout malade a droit.
Sources:
Evangelium Vitae, Jean-Paul II, 25 mars 1995
Alliance Vita, La fin de vie en France : état des lieux