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Otages : L’appel à la prière des évêques du Cameroun

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La Conférence épiscopale du Cameroun invite à prier pour les otages du monde entier, avec une intention spéciale pour le prêtre français Georges Vandenbeusch.
29/11/2013

La Conférence épiscopale du Cameroun (CEC) a lancé un appel aux fidèles afin qu’ils intensifient leur prière en faveur de la libération des otages « détenus dans le monde entier » et en particulier pour celle du Père Georges Vandenbeusch. Ce jeune prêtre français a été enlevé le 13 novembre dernier dans sa Paroisse Notre-Dame-du-Rosaire de Nguetchewe, à une vingtaine de kilomètres de la frontière nigériane. (Africa-info)
 
A l’exception du fait que ses ravisseurs sont nigérians, peut-être membres de Boko Haram, et que le prêtre se trouverait au Nigéria, on est sans nouvelles de lui depuis sa disparition.  Selon la presse camerounaise, le préfet du département de Mayo-Tsanaga, dont fait partie la localité de Nguetchewe, a demandé l’intervention des autorités traditionnelles locales afin de chercher de rentrer en contact avec les ravisseurs du prêtre. (cf. Aleteia)
 
Dans son message, diffusé le 28 novembre mais signé du 19, l’archevêque métropolitain de Douala et président de la CEC, Mgr Samuel Kleda, réitère ses sentiments de « consternation » de l’Eglise catholique au Cameroun et, au nom de tous les évêques, lance « un appel pressant au respect de la vie et de l'intégrité physique des personnes » en condamnant fermement l'enlèvement du Père Vandenbeusch.
 
Mgr Kleda rappelle que le père Georges, âgé de 42 ans, est au Cameroun depuis 2011 dans le cadre de la coopération missionnaire entre le diocèse de Maroua-Mokolo au Cameroun et celui de Nanterre, en région parisienne. Il précise que ses ravisseurs s'en étaient d'abord pris aux religieuses de la maison voisine auxquelles ils ont réclamé violemment de l'argent.
 
Rappelons que le diocèse de Nanterre, diocèse d’origine du père Georges, diffuse une prière rédigée par l’évêque, Mgr Gérard Daucourt, pour demander au Seigneur la protection et la libération du père Georges. (Aleteia)
 
 Radio Notre-Dame rappelle que sur le site internet du diocèse de Nanterre, une page spéciale répertorie les initiatives prises par les paroisses. C'est aussi le cas du site de la paroisse de Saint-Cloud, où se déroule une chaîne de prière, et de celui de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Sceaux, où avait officié le père Georges avant son départ au Cameroun. Sur Facebook, il existe une page de soutien au père Georges Vandenbeusch. ( Radio Notre-Dame).
 
Le père Vandenbeusch a connu un premier grand drame dans sa vie : En 1979, ses parents se sont noyés au large d’Ajaccio alors qu’ils étaient en voilier. Georges Vandenbeusch, à l’époque âgé de 7 ans, était parvenu à regagner le rivage, seul.
 
Le petit naufragé, recueilli par ses grands-parents,  deviendra un homme « solide, vigoureux, passionné de rugby et de montagne» qui trouvera assez tôt sa vocation, servir l'église, commente Corse-Matin dans un long article.
 
Joint par téléphone au diocèse d'Évreux, Nicolas le Bas, qui l’avait connu au séminaire d'Issy-les-Moulineaux en 1992, venait de rejoindre le père Georges au Cameroun, lorsque les terroristes ont enlevé la famille Moulin-Fournier qui a retrouvé, depuis, la liberté.
 
 Corse-Matin  revient sur ce premier drame et sur certains aspects de sa vie privée révélateurs de cette détermination du père Vandenbeush à aller jusqu’au bout de ses missions, quels que soient les risques encourus, dans cette région du Cameroun « classée rouge » (Aleteia)

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