Vicaire patriarcal à Jérusalem, il confie ses peurs : « Le Moyen-Orient est comme une forêt qui brûle. Qui pourra arrêter cet incendie ? »
« En Syrie, je ne vois pas de signes précurseurs de paix », déplore-t-il. « Au contraire, les confrontations continuent inexorablement ».
Mgr Shomali confie aussi ses angoisses. « Oui. J’ai peur », affirme-t-il. « Les scénarios qui se sont passés en Syrie et en Irak peuvent se répéter ailleurs et ce sera pire. J’ai l’impression que le Moyen-Orient est comme une forêt qui brûle. Qui pourra arrêter cet incendie ? Toutes les composantes du Moyen-Orient sont terriblement touchées et en particulier, les plus faibles y compris nous les chrétiens ».
Le vicaire patriarcal à Jérusalem invite enfin à la prière pour ceux « qui œuvrent pour la paix ». « Dans cette période qui précède l’Avent, les lectures et les évangiles décrivent les événements apocalyptiques qui précéderont le retour du Christ. Les textes préviennent les signes précurseurs de la Fin des Temps : guerres, confrontations, famines, persécutions… Beaucoup de ces signes se trouvent aujourd’hui dans notre Moyen-Orient », rappelle-t-il.
« En les annonçant, le Christ ajouta : “Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche” (Luc 21, 28). Nous ne comprenons pas tout, mais nous savons que le silence actuel du Seigneur n’est pas pour longtemps. Il faut y croire même si nous ignorons aujourd’hui quand et comment ce jour pourra arriver ».