Le Bureau international catholique de l’Enfance lance une campagne de responsabilisation face à cette nouvelle forme de violence en très nette augmentation20/11/2013
Le cyber-harcèlement est un phénomène devenu une vraie plaie sociale dans un grand nombre de pays du monde, notamment aux Etats-Unis et au Canada, mais qui n’épargne pas non plus l’Europe, où les spécialistes parlent d’une « vraie face noire des réseaux sociaux ».
En octobre 2012 Amanda Todd, une jeune canadienne de 15 ans s’était donné la mort après avoir annoncé son geste sur Youtube et révélé avoir été victime de harcèlement pendant 3 ans.
Lors de la commission « Communication et Information » de la 37e session de la Conférence générale de l’UNESCO qui rassemblait du 5 au 20 novembre 2013 tous les Etats membres à Paris, le Bureau international catholique de l’Enfance (BICE) a interpellé les participants sur le cyber harcèlement et la nécessité d’agir contre cette forme de violence.
Selon l’Observatoire des Droits de l’Internet, l’estimation du nombre de victimes varie dans les différentes études internationales de 9 % à 34 %, alors que le nombre d’auteurs confirmés varie de 4 % à 21 %. Et selon ces études, le cyber-harcèlement est un problème qui s’accentue.
Le BICE souhaite que l’expérience des pays où les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication, NDLR) sont déjà très développés puisse être utile pour la prévention dans les pays où les TIC sont en train de se développer » a souligné Monique Scherrer, représentante du BICE auprès de l’UNESCO dans son intervention.
Le BICE lance une campagne « STOP AU HARCELEMENT SUR INTERNET ». Elle vise à responsabiliser chacun, et en particulier les jeunes à partir de 13 ans, pour qu’ils ne soient ni victimes, ni complices – même involontaires – de cyber-harcèlement.
Le BICE fait savoir que les 10 000 signatures attendues seront présentées à la session du Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU consacrée aux « réseaux sociaux et droits de l’enfant » en septembre 2014 à Genève.
La campagne compte déjà 500 signataires !
Pour participer et pour obtenir plus d’informations, rendez-vous sur le site du BICE www.bice.org.
I.C