Après le passage du cyclone Cléopâtre, la CEI et Caritas répondent au besoin d’urgence. Déjà plus d’un million d’euros ont été débloqués.
20/11/2013
16 morts dont 4 enfants, plusieurs personnes portées disparues et d’importants dégâts matériels : premier bilan après le passage du cyclone «Cléopâtre» qui a dévasté la Sardaigne dans la nuit du 18 au 19 novembre. Près de trois mille personnes ont été évacuées de la zone la plus touchée de la région: la province et le diocèse d'Olbia-Tempio qu’on a enregistré le plus grand nombre de victimes. (Vatican Insider, 19 Novembre).
Le Conseil des ministres a décrété « l'état d'urgence » en Sardaigne. Selon le chef de la Protection civile, arrivé sur l'île, « les pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’île ont atteint en 24 heures 440 mm, soit la moyenne habituelle en 6 mois dans notre pays ».
Le chef du gouvernement italien Enrico Letta a parlé de «tragédie nationale», annonçant que « 20 M € seront débloqués pour l’aide d’urgence " (Corriere della Sera, 19 novembre) . « Profondément touché par la terrible tragédie qui a frappé la Sardaigne, je demande à tous de prier pour les victimes et plus particulièrement pour les enfants" a-t-il twitté ( News.va) -ce qui nous rappelle que nous sommes en Italie et non en France…où l’on chercherait en vain un responsable politique, a fortiori chef de gouvernement, incitant à prier !
L’Eglise au secours de la Sardaigne
Don Francesco Soddu, directeur de la Caritas italienne, a souligné l’urgence de secourir les Sardes, pour lesquels l'organisation caritative a débloqué une première aide d’urgence de 100 000 euros (Reuters, le 19 Novembre) tandis que la Conférence épiscopale italienne met à disposition 1 million € « comme première réponse » (Tgcom 24, 19 Novembre)
Les réseaux sociaux à la rescousse
C’est notamment le « peuple de Twitter» qui s’active en permanence, pour raconter et coordonner les informations pertinentes à travers différents hashtags comme # allertameteoSAR, ou autres.
Il y a ceux qui – en plus des commentaires émus- informent et proposent une aide matérielle pour faire face à la catastrophe. Ou ceux qui offrent de la nourriture, ou encore mettent à disposition des lits pour les personnes qui, en quelques heures, ont tout perdu.
« Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse mourir à cause d’un mauvais temps » twitte un jeune homme. D’autres disent être prêts à aider avec leur propre dépanneuse. Beaucoup demandent d'enlever les mots de passe de connexions wifi dans les zones touchées pour faciliter les communications (Rai Nouvelles 24, 19 Novembre).