Les Associations Familiales Catholiques et l’UNAF n’ont pas été invitées par le ministère à participer aux groupes de travail sur la famille. Faut-il encore s’en étonner ?
Dans le cadre de la préparation du projet de loi Famille, les Associations Familiales Catholiques (AFC) ont été sollicitées par le ministère en charge de la Famille. Elles transmettront leurs propositions en matière de médiation familiale, d’adoption, de droits des mineurs, d’accès aux origines, rapporte un communiqué.
Jusqu’en décembre prochain, quatre groupes de travail vont travailler sur la famille et ses évolutions dans l’objectif d’élaborer le projet de loi « famille ». Des groupes pour lesquels les AFC n’ont pas été sollicitées.
Sur ce point, les AFC regrettent, comme l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales dont font partie les AFC), de « ne pas avoir été invitée à participer aux quatre groupes de travail mis en place dans cette perspective, compte tenu des thèmes qui y seront traités et pour lesquels l’UNAF et l’ensemble de son réseau ont développé, depuis de nombreuses années, une réelle expertise ».
Dans le même temps, les AFC lancent une grande enquête sur la politique familiale. « Au-delà de mesures prises en faveur des familles modestes (augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, de l’allocation de soutien familial, du complément familial…), la politique familiale de notre pays est l’objet de remises en cause régulières », expliquent les AFC.
Certaines familles, et particulièrement les familles nombreuses, ont été mises « à forte contribution », continuent les AFC. Cette enquête cherche donc à mesurer l’impact concret de ces mesures sur le niveau de vie des familles. Une enquête à découvrir ici.