La collecte des signatures est terminée depuis le 1er novembre. Le comptage n’est pas tout à fait fini, mais on sait déjà que l’initiative européenne UN de Nous, qui milite depuis un an contre le financement de la recherche impliquant la destruction d'embryons humains, a déjà recueilli au moins 1,7 million de signatures en Europe, et que 20 Etats membres ont atteint leur quota imposé par la Commission européenne quand 7 étaient nécessaires. En France, le nombre de signataires dépasse 100 000, soit le double du minimum requis par l’Union européenne pour le pays.
Les deux conditions de validité pour que la commission et le parlement européen aient l’obligation de se prononcer sur la question sont donc remplies.
A l’approche des élections européennes (22-25 mai 2014), c’est un signal fort qu’envoient les citoyens européens soucieux de la protection de la dignité humaine, commente Tugdual Derville dans sa chronique sur France Catholique.
Il rappelle qu’ UN DE NOUS demande à l’Union Européenne de ne plus financer la recherche impliquant la destruction d’embryons humains, sachant qu’environ 50 millions d’euros ont été consacrés à ce financement dans la période 2007-2013, et de ne pas attribuer de financement européen à des programmes menaçant l’être humain dès sa conception.
Rappelons que cette initiative européenne a reçu le soutien du pape François (Aleteia). Relayée en France par Alliance VITA, la Fondation Lejeune, les Associations Familiales Catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine.
Les signatures seront adressées à la Commission européenne. Dans les trois mois suivant cette présentation, celle-ci devra recevoir les organisateurs pour examiner leur demande. Elle devra ensuite donner une réponse officielle, soit en présentant une proposition législative allant dans le sens de l’Initiative citoyenne, soit en expliquant pourquoi elle ne donne pas suite.
1, 7 million de signatures : l’initiative citoyenne européenne a rempli les conditions de validité haut la main … La Commission et le parlement européens ont l’obligation de se prononcer.