Une vidéo tournée par Infocatho.be montre l’apostolat de la religieuse, Prix Nansen 2013, auprès des ougandaises réfugiées dans le nord-est de la République Démocratique du Congo.
Vendredi 25 octobre 2013
Chaque année, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) attribue le prix Nansen, qui récompense des services exceptionnels rendus à la cause des personnes déplacées. Cette année le prix est allé à une religieuse congolaise, sœur Angelique Namaika, récompensée pour son aide extraordinaire auprès des femmes déplacées par la sanglante rébellion ougandaise LRA.
Dans le centre qu’elle anime – Centre pour la réintégration et le développement de Dungu – la religieuse, « a changé la vie de plus de 2.000 femmes et jeunes filles, qui avaient été contraintes à s’enfuir et avaient été brutalisées principalement par la LRA », soulignait un communiqué du HCR, en annonçant le nom de la lauréate.
Une équipe d’ Infocatho.be s’est rendue sur place pour filmer « son action et son courage » et rendre hommage à celle qu’António Guterres, le Haut Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, a qualifié de « grande héroïne » (Vidéo ci-dessus)
Angélique est née dans le village de Kembisa, dans le sud de la Province-Orientale. Elle a grandi dans une famille de six enfants que ses parents, cultivateurs, ont tenu à envoyer à l’école. La religion chrétienne tient une place importante, y compris chez sa grand-mère qui l’a élevée pendant une partie de sa scolarité. (RFI)
C’est en 2003 qu’elle a commencé à soutenir des femmes en difficulté à Dungu, dans le nord est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Le 2 octobre, elle a rencontré le pape François à la suite de l’audience générale sur la place Saint-Pierre. Le Souverain pontife lui a accordé sa bénédiction apostolique : Une bénédiction qui « me réconforte déjà » a-t-elle ensuite confié sur les antennes de Radio Vatican, ajoutant « Je n’oublierai jamais les paroles du pape. Elles me fortifieront encore davantage.. Je ne me découragerai jamais pour redonner la vie à ces femmes et ces enfants. Je vais continuer parce que j’ai la force maintenant, pleine de cette bénédiction ».
I.C