Situé dans une quartier du Caire, cet arbre vénérable aurait, selon la tradition, abrité Marie et Joseph lors de la fuite en Egypte.
Les employés du site auraient invoqué de mauvaises conditions météorologiques, mais des reporters du site MCN (MidEast Christian News), présents sur place, y ont bien vu « des preuves qu’une scie avait été utilisée pour couper l’arbre ». Par ailleurs, « les deux murs qui encerclent le site ont été endommagés : l’un avec du feu, et l’autre probablement à cause de la chute de l’arbre ».
Cette nouvelle intervient dans un climat de tensions interreligieuses fortes en Egypte. Le Père Barsoom Shaker, le prêtre de l’église Sainte Marie de Mataria, a expliqué que le site archéologique était soumis à « l’autorité de l’archéologie » et n’avait aucun lien avec l’Eglise. Il a néanmoins affirmé que cet arbre historique était respecté des habitants de Mataria, et « a blâmé les islamistes de l’incident », souligne le Blog copte.
L’origine de cet arbre millénaire remonte à la fuite de Marie et Joseph en Egypte. C’est là que la Sainte Famille aurait trouvé refuge. « La légende indique également que le tronc de l'arbre a ouvert son écorce miraculeusement pour les protéger des brigands à leur poursuite. Une source d'eau miraculeuse se mit à jaillir pour donner de l'eau à boire à l'enfant, et dans son bassin pousse un balsamier (ou baumier) », rapporte le site de l’Autorité du tourisme égyptien.
Depuis le IVème siècle, de très nombreux pèlerins sont venus voir cet arbre à Matariya, banlieue du Caire, dans l'espoir d'une vision de la Vierge Marie et de recueillir l'écorce de l'arbre qui posséderait des vertus médicinales. Ce baume, une huile sainte qui a été consacrée depuis les temps apostoliques, est également utilisée dans la préparation de parfums et à Noël ».
En France aussi… Ce dimanche midi, une statue de la vierge a été retrouvée en morceaux et par terre, devant le 15 rue Neuve à Bordeaux, rapporte le site Christianophobie.fr. Elle faisait partie du paysage et trônait à trois mètres de hauteur le long du mur. On croyait l’œuvre d’art classée aux monuments historiques, mais ce n’est plus le cas. Les policiers doutent que la statue soit tombée toute seule et pensent à une main malveillante pour l’heure inconnue. Rien n’est cependant certain. Si ce n’est qu’il manque, selon un premier témoignage, la tête de la statue, introuvable dans les gravats.