L’adolescente pakistanaise était également pressentie pour le Nobel de la paix mais le comité suédois lui a préféré l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC)
Le Parlement européen a remis jeudi 10 octobre le Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit à la jeune pakistanaise Malala Yousafzai, récompensée pour son combat pour l'éducation.
L'adolescente est devenue un symbole du droit des filles à l'éducation après avoir été grièvement blessée dans une tentative d'assassinat orchestrée par les talibans. Déjà lauréate du prix international pour la Paix des enfants (2011), elle recevra officiellement son prix le 20 novembre prochain.
Neuf mois après l’attentat qui a failli lui coûter la vie, son appel à « l’éducation pour tous les enfants partout dans le monde », lancé à l’ONU le jour de ses 16 ans, le 12 juillet, avait beaucoup marqué. C’était son premier discours public depuis sa sortie d’hôpital à Birmingham (centre de l'Angleterre) en février dernier. (Aleteia)
« Plus tard, je serai une femme politique. Je veux changer l'avenir de mon pays et rendre l'éducation obligatoire », a-t-elle confié, le 7 octobre, à la BBC. Une vie qu'elle raconte dans un livre paru mardi 8 octobre et dont des extraits ont été publiés par le Sunday Times, rapporte Hélène Salon pour Le Monde.
Malala était également pressentie pour remporter le prix Nobel de la Paix, mais c’est finalement l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) qui a décroché ce vendredi le plus célèbre des Prix Nobel, pour « son travail considérable en vue d'éliminer les armes chimiques », et pas seulement en raison de son implication en Syrie, a tenu à préciser le président du Comité Nobel, Thorbjoern Jagland. (Le Parisien)
IC