« Nous sommes invités à adresser les avertissements que Dieu nous inspire », a dit l’archevêque de Paris dans son homélie.
Même Ninive, la grande ville païenne, n’est pas restée « sourde aux avertissements du prophète » Jonas, pourtant présenté comme « un prophète souvent rétif devant sa mission et qui doute tellement qu’il choisit souvent de fuir devant la difficulté ». De même, nous sommes invités à adresser à notre société « les avertissements que Dieu nous inspire, respectant la liberté personnelle de chacun pour les accueillir ou pour les réfuter, pour les suivre ou pour s’en détourner ».
C’est le message adressé par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, aux responsables politiques et parlementaires réunis pour leur messe de rentrée, le 8 octobre dernier, à la basilique Sainte-Clotilde de Paris.
Evoquant aussi l’épisode de Marthe et Marie, il rappelle que les deux femmes sont « au service de Dieu » et que ce serait « un abus d’interprétation » d’opposer les deux. « La vocation du chrétien en ce monde n’est pas de choisir entre Marthe et Marie », a-t-il ajouté. « Elle est d’assumer les contraintes de l’existence humaine (ce que fait Marthe) en restant fidèle à l’unique nécessaire : la Parole de Dieu énoncée par le Christ (ce que fait Marie) », a-t-il affirmé.
Une Parole de Dieu qui doit nous interpeller, notamment dans plusieurs domaines « dans lesquels le travail législatif est gravement impliqué », a-t-il expliqué. Le cardinal Vingt-Trois a notamment évoqué « le sort réservé aux enfants dans notre société » et les débats de l’année écoulée.
« Dans ce domaine, comme dans celui de la gestion de la fin de la vie – a-t-il expliqué – nous souhaitons simplement répéter ce qui devrait être un repère commun dans notre société : le respect de la dignité de toute personne humaine dont aucune ne devrait pouvoir imaginer qu’on dispose de sa vie en fonction de nos propres désirs, de nos sentiments ou de notre souffrance ».
Enfin, l’archevêque de Paris a lancé un appel pour les communautés chrétiennes du Moyen-Orient. « Le ministre des Affaires Étrangères a récemment rappelé devant l’Assemblée Nationale la responsabilité particulière de la France à leur égard, responsabilité historique et actuelle. Cette responsabilité peut s’exercer en accueillant largement les réfugiés. Mais elle doit surtout s’exercer par notre action diplomatique pour faire respecter les droits dans des pays où ils vivent depuis le début de l’ère chrétienne et leur permettre ainsi de rester paisiblement dans leur patrie ».
C’est le message adressé par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, aux responsables politiques et parlementaires réunis pour leur messe de rentrée, le 8 octobre dernier, à la basilique Sainte-Clotilde de Paris.
Evoquant aussi l’épisode de Marthe et Marie, il rappelle que les deux femmes sont « au service de Dieu » et que ce serait « un abus d’interprétation » d’opposer les deux. « La vocation du chrétien en ce monde n’est pas de choisir entre Marthe et Marie », a-t-il ajouté. « Elle est d’assumer les contraintes de l’existence humaine (ce que fait Marthe) en restant fidèle à l’unique nécessaire : la Parole de Dieu énoncée par le Christ (ce que fait Marie) », a-t-il affirmé.
Une Parole de Dieu qui doit nous interpeller, notamment dans plusieurs domaines « dans lesquels le travail législatif est gravement impliqué », a-t-il expliqué. Le cardinal Vingt-Trois a notamment évoqué « le sort réservé aux enfants dans notre société » et les débats de l’année écoulée.
« Dans ce domaine, comme dans celui de la gestion de la fin de la vie – a-t-il expliqué – nous souhaitons simplement répéter ce qui devrait être un repère commun dans notre société : le respect de la dignité de toute personne humaine dont aucune ne devrait pouvoir imaginer qu’on dispose de sa vie en fonction de nos propres désirs, de nos sentiments ou de notre souffrance ».
Enfin, l’archevêque de Paris a lancé un appel pour les communautés chrétiennes du Moyen-Orient. « Le ministre des Affaires Étrangères a récemment rappelé devant l’Assemblée Nationale la responsabilité particulière de la France à leur égard, responsabilité historique et actuelle. Cette responsabilité peut s’exercer en accueillant largement les réfugiés. Mais elle doit surtout s’exercer par notre action diplomatique pour faire respecter les droits dans des pays où ils vivent depuis le début de l’ère chrétienne et leur permettre ainsi de rester paisiblement dans leur patrie ».