De l’école à la formation universitaire, l’enseignement catholique a plutôt la cote en France. C’est ce que montrent deux enquêtes parues récemment.
Six Français sur dix ont une bonne image de l’enseignement catholique, nous apprend un sondage réalisé par Harris Interactive pour La Vie. Un taux qui monte à 85% parmi les Français dont les enfants sont actuellement scolarisés dans le privé.
En tête des raisons invoquées par les personnes qui envisageraient de scolariser leur enfant dans le privé : « La discipline et l'autorité sont respectées » ; « L'enseignement est de bonne qualité » ; « Les valeurs morales sont bien transmises aux élèves ».
Un bémol à la popularité du privé, « on retrouve le clivage catholique et sympathisants de droite d'un côté, majoritairement ouverts à une inscription, et les personnes proches de gauche et sans religion d'un autre côté, qui sont majoritaires à ne pas pouvoir l'envisager », analyse La Vie.fr.
En effet, « chez une majorité de catholiques et de personnes proches de la droite, l'enseignement catholique a une image positive (77% et 82%), à l'inverse des personnes sans religion et des sympathisants de gauche qui en ont majoritairement une mauvaise image (64% et 56%).
Quant à l’enseignement catholique supérieur, il a connu ces dernières années un grand boom, puisque « Les effectifs de ces établissements privés ont gonflé de 38 % en six ans », nous apprend Le Figaro Etudiant, à partir d’une note publiée au mois de juillet par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Ainsi, « les cinq universités catholiques françaises comptaient plus de 26.000 étudiants dans leurs rangs en 2011. Ils étaient moins de 20.000 en 2005. » Si elles sont habilitées à offrir des cursus menant aux diplômes canoniques délivrés par le Vatican, plus de quatre étudiants sur cinq viennent y suivre un cursus tout à fait classique. Elles accueillent un public plus qualifié et favorisé que les facultés publiques. Alors qu’à l’université, le taux de passage des nouveaux bacheliers en deuxième année de licence est de 43,1 %, il grimpe à 65,5 % dans les instituts catholiques.