« Si nous ne ripostons pas, ce n’est pas parce que nous sommes terrorisés, mais parce que nous sommes sages », déclare l’archevêque de Minya devant les graves dégâts causés aux églises par les islamistes
– « Je dis aux islamistes qui nous ont attaqués que nous n'avons pas peur de leur violence et de leur volonté d'exterminer les Coptes », martèle Mgr Bostros Fahim Awad Hanna, archevêque de Minya, en Haute Egypte, deux semaines après la destruction de plusieurs églises par des islamistes rendus furieux par la répression sanglante au Caire de manifestations des partisans du président Mohammad Morsi.
Dans cette ville située à 250 km au sud de la capitale, désertée par la police, point d’appels effectivement à la vengeance, pas même de discours enflammés, même si la tension y est encore très forte, lit-on sur le site de l’Orient le Jour.
Selon Human Rights Watch, plus de 40 églises ont été attaquées en Égypte après le début le 14 août de la répression sanglante des manifestations par l’armée et la police : 37 au moins ont été incendiées ou endommagées, ainsi que des dizaines d'autres institutions religieuses chrétiennes dans les gouvernorats de Minya, Assiout, Fayoum , Gizeh, Suez, Sohag, Bani Suef, et du Sinaï Nord.
Suite de l’information : http://www.lorientlejour.com/article/830487/quand-les-coptes-retiennent-leur-colere.html
– Les chrétiens qui ont quitté Minya ou Assiout, dans le centre, où respectivement 11 et 8 églises ont été visées, n’osent pas y revenir, ceux qui n’en sont pas partis n’osent pas sortir de chez eux : « tous sont sur le qui-vive », rapporte Céline Hoyeau sur le site de La Croix. Mais dans leur désarroi un grand réconfort : l’affection et compassion de leurs voisins musulmans qui se relaient pour les protéger.
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