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Famille : Les enfants de grandes fratries divorcent moins que les autres

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American Sociologican Association - publié le 27/08/13
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Selon une étude de sociologues de l’Ohio, chaque frère ou sœur supplémentaire réduirait le risque de rupture de 2% en raison d’une meilleure disposition à l’écoute et à la communication.
Selon  l’étude d’une équipe de chercheurs sociologues à l’Ohio State University, présentée le 13 août dernier à la 108ème assemblée annuelle de l'American Sociological Association, à New York, plus on a de frères et de sœurs, moins on a de chances de divorcer à l’âge adulte.
 
Plus précisément encore, l’équipe de chercheurs affirme que chaque frère/sœur supplémentaire diminue ses propres chances de divorcer de 2%. Et ces chiffres s’additionnent.
 
L’étude a été réalisée à partir de données de la General Social Survey tirées d'entretiens avec 57 000 adultes réalisés entre 1972 et 2012 dans 28 endroits différents des Etats-Unis. Les résultats sont formels : Avoir plus de frères et de sœurs permet de développer un ensemble de compétences utiles pour négocier lors des interactions et, par conséquent, fournit une aide supplémentaire en matière d’écoute et de communication pendant le mariage à l’âge adulte.
 
Cela a été vérifié jusqu’à 7 frères et sœurs et pour chaque génération, souligne Doug Downey, co-auteur de l’étude: « Si vous avez grandi auprès de plusieurs frères et sœurs, vous avez développé plusieurs capacités, notamment négocier lorsque les répercussions peuvent être positives ou négatives. Vous avez du considéré les points de vue des autres personnes et appris comment discuter sérieusement des problèmes. Plus de frères et sœurs vous avez eu et plus vous avez eu d'opportunités de mettre en application ces compétences ». (Huffpost)
 
Et cela « indépendamment de facteurs comme l’âge, le statut socioéconomique, la structure familiale, le sexe, l’âge au moment du mariage, la religion ou encore l’orientation sexuelle », précise le professeur.
 
En 2004, Doug Downey avait présenté des travaux révélant qu’en classes de maternelle, les enfants ayant des frères et sœurs étaient plus sociables que les enfants uniques. (Nouvelles de France)
 
En 2010, un professeur de psychologie de l'Université d'Ulster en Irlande du nord assurait qu’avoir une sœur contribuait au bien-être émotionnel. (Top Santé)
 
Depuis les années 1972 et ce jusqu'en 2005, le nombre de divorces n'a cessé de croître en France : aujourd’hui près d’un mariage sur deux est rompu. (planetoscope)

I.C

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