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Protection de l’embryon : le temps presse !

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 26/06/13
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Le gouvernement français relance l’offensive contre l’indisponibilité de l’embryon… Mais voici la contre-offensive européenne et française avec la pétition « Un de nous». A signer d’urgence !

En France, la proposition de loi visant à lever l’interdiction de la recherche sur l’embryon, qui avait été mise en échec le 28 mars, sera de nouveau débattue à l’Assemblée Nationale le 11 juillet 2013, avec le soutien du gouvernement.
 
Face à cette urgence, les coordinateurs européens de l’initiative citoyenne « One of us »  (« Un de nous ») s’organisent pour atteindre au plus vite le million de signatures requis pour pouvoir mettre cette question au programme politique de la Commission européenne.
 
La version française de l’initiative, « Un de nous », recueille à ce jour 40 000 signatures. 60 000 sont nécessaires d’ici le 11 juillet pour envoyer un message fort de promotion de la dignité humaine aux parlementaires français.
 
Dans un communiqué publié 6 jours après la réunion des coordinateurs européens de l’initiative (le 15 juin à Rome), la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance VITA, les Associations Familiales Catholiques et le Comité Protestant Evangélique pour la Dignité humaine, promoteurs de l’initiative en France, font monter la pression et rappellent la détermination du gouvernement à vouloir faire passer coûte que coûte la proposition de loi, « sans véritable consultation des Français, alors que la loi bioéthique du 7 juillet 2011 prévoit des états généraux avant tout changement de législation sur ce thème , précisent-ils.
 
« En autorisant explicitement la recherche sur l’embryon, la proposition de loi bouleverse un principe éthique majeur qui confère à l’embryon humain une protection symbolique. Malheureusement cette protection avait déjà été mise à mal à partir de 2004, puisque des dérogations à l’interdiction de recherche avaient été autorisées », rappelle et souligne Caroline Roux, la Secrétaire générale d’Alliance VITA, dans un entretien  à l’association « Liberté politique ».
 
« Aujourd’hui, avec plus de recul, nous savons qu’en plus d’une régression éthique, cette recherche constitue une impasse scientifique. Elle n’a donné aucun résultat significatif. Les sociétés de biotechnologie se détournent actuellement des cellules souches embryonnaires à l’instar de la société américaine Geron, pour investir dans la technique des cellules reprogrammées (IPS) », ajoute-t-elle.
 
Elle explique qu’il ne s’agit pas de « freiner la recherche », mais au contraire de « demander qu’elle soit conduite avec des procédés respectant la dignité humaine de l’embryon ».
 
Sa conclusion : «  la France fait fausse route : autoriser la recherche sur l’embryon est inutile et dangereux. »
 
Lire tout l’entretien : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Caroline-Roux-Une-nouvelle-offensive-contre-l-embryon
 
 
 Le texte de loi  passera en séance publique le 11 juillet au cours de la session extraordinaire qui s’ouvre le 1er juillet. 
 
 
Pour signer cette initiative citoyenne européenne : wwww.undenous.fr

 

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