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Trop de bébés meurent encore le premier jour de leur vie !

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 08/05/13
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Save The Children appelle les Etats du monde à renforcer leurs systèmes de santé
Un million de nouveau-nés meurent chaque jour dans le monde, d'après l'ONG Save the Children. Et c'est en Finlande, qu'il est plus sûr pour un enfant de naître, et pour sa mère d'accoucher, selon  l'organisation caritative américaine « Save The Children » de défense des droits de l'enfant à travers le monde, qui vient de publier son classement annuel.
 
Selon ce classement, le risque de mourir est d'1 sur 30 pour une femme ou une jeune fille enceinte en République Démocratique du Congo contre 1 sur 12 200 en Finlande.
 
Dans son rapport annuel qui décrit les conditions de vie des mères dans le monde entier, l’ONG compare la situation de 176 pays (un nombre d'études encore jamais atteint)  dans les domaines de la santé, de la mortalité infantile, de l'éducation, des revenus et du statut juridique des mères. Pour la première fois en 14 ans, depuis que l'étude existe, les pays d'Afrique subsaharienne occupent les dix plus mauvaises places du classement.

Les résultats y sont mauvais dans tous les domaines, relève l’ONG : en moyenne, une femme sur 30 meurt de complications liées à la grossesse et un enfant sur sept avant son cinquième anniversaire. 
 
Parmi les pays industriels, ce sont les Etats-Unis  qui affichent le plus haut taux de mortalité le jour de la naissance.  En Suisse également, plus de 60% des nouveaux-nés morts au cours de leur premier mois d’existence n'ont pas survécu au premier jour de leur vie.
 
Selon ce rapport, depuis 1990, le nombre de décès d’enfants jusqu’à l’âge  de cinq ans  a reculé, passant de 12 millions à 6,9 millions. Mais la plupart des progrès portent sur les enfants de plus d’un mois.
 
La mortalité néonatale représente aujourd’hui 43%  de tous les décès des moins de cinq ans, la plupart pour des causes qui auraient pu être évitées ou traitées.
 
Au terme de ce constat, Save the Children demande aux chefs d’Etat et aux gouvernements du monde de renforcer les systèmes de santé afin que les mères puissent bénéficier  plus facilement d’une assistance qualifiée à l’accouchement; de lutter contre les causes sous-jacentes de la mortalité néonatale, en particulier contre les inégalités sexuelles et la malnutrition; et d’investir dans des solutions peu coûteuses qui réduisent considérablement la mortalité néonatale.
 
« Si nous voulons relever le principal défi en matière de lutte contre la  mortalité infantile et réaliser l’ambitieux Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) – à savoir la réduction de la mortalité infantile de deux tiers d’ici 2015 –, nous devons assurer que les bébés réussissent à passer le cap de leur premier jour et de leur première semaine de vie », souligne l’ONG.
 
En juin 2012, Le monde s’était uni pour accélérer le progrès : plus de 80 gouvernements ainsi qu’une multitude de partenaires du secteur privé, de la société civile et d’organisations confessionnelles s’étaient retrouvés à Washington pour lancer un Appel à l’Action pour la survie de l’enfant lors d’un forum de haut niveau organisé par les gouvernements de l’Ethiopie, de l’Inde et des Etats-Unis, en collaboration avec l’UNICEF, qui consiste à élaborer des projets précis pour ramener la mortalité de l’enfant à moins de 20 décès pour 1000 naissances vivantes d'ici 2035.

Relevons tout de même pour finir ce paradoxe : tous ces pays et organisations mondiales qui appellent à juste titre à lutter contre la mortalité infantile promeuvent dans le même temps l'avortement qui fait inifiniment plus de victimes….
 
 
 
Sources:
Save the Children : http://www.savethechildren.org/site/c.8rKLIXMGIpI4E/b.6115947/k.8D6E/Official_Site.htm
Unicef : http://www.unicef.fr/

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